La Démocratie Chrétienne en France au XIXème siècle
Le XIX est très riche en penseurs catholiques : La Mennais, Ozanam, le marquis de la Tour du Pin, A. de Mun. Ils se sont intéressés à la Révolution industrielle, à l'essor du capitalisme et d'une classe ouvrière. Dev du catholicisme sociale, terreau pour la mise en ?uvre d'un mouvement démocrate-chrétien. Ce courant a proposé une alternative à l'opposition contre un capitalisme débridé et une pensée collectiviste. C'est une troisième voie, entre la tendance marxiste et un libéralisme individualiste séparant la société. Il est conçu comme ne respectant pas les principes chrétiens : charité justice droit naturel. Le libéralisme sauvage va à l'encontre de la dignité humaine. Critique aussi du marxisme : il contribue à la division de la société, pousse à la guerre civile dans une société dont l'objectif doit être l'harmonie. Il introduit le désordre.
[...] Rôle de la presse : en 1932 fondation de l'Aube par Gay. II. La tentative avortée de la démocratie chrétienne : une démocratie chrétienne impossible ? Possibilité de crée un parti d-c Conditions de l'essor du MRP La 2éie GM est une chance pour la d-c : peu représentée à la chambre des députés on ne peut lui imputer l'attribution des pleins pouvoirs à Pétain, et pendant la guerre mouvements d-c dans la Résistance. Ils réagissent plus vite que les partis de gauche d'où audience et impact considérable. [...]
[...] Parmi les grandes figures du MRP anciens de la résistance : Bidault, Teitgen, Schuman, De Menthon. Le MRP peut être accepté par des gens de droite que de gauche. En tant que parti chrétien il défend des valeurs appréciées par la droite. En tant que parti démocrate tonalité de gauche : critique du capitalisme favorable à état providence et justice sociale. Il se veut parti de la fidélité à DG. Il se veut un mouvement interclassiste et devient de fait un parti de masse. [...]
[...] En 1886 création de l'ACJF : association catholique de la jeunesse française. Congrès nationaux de la d-c à la fin du XIX. En 1894 fondation de la revue Le Sillon à l'initiative de Sangnier. Mais pas de grand parti catholique au début XX. Les obstacles Division et dispersion du monde catholique. En Allemagne il a réussi à s'unir autour du Zentrum. En France union impossible : pendant la RF schisme. En 1789 bcp de catholiques ont adhéré aux principes révolutionnaires mais constitution civile du clergé, très mal perçue par les catholiques. [...]
[...] Motifs de l'échec de la démocratie chrétienne MRP parti centriste. Or dans la seconde partie du XX en France position difficile : schéma bipolaire d'un opposition gauche-droite. De plus il s'est crée sur une ambiguïté : il est né à gauche (résistance, antifascisme) mais son électorat est de droite. Il est progressivement attiré vers la droite, avec notamment un anticommunisme. Le MRP va connaître la concurrence : en 46 plus de parti de droite, mais reconstitution. Il subit la concurrence du RPF de DG. [...]
[...] Le pape lui-même devient en frein au début du XXie. Léon XIII rappelle dans une encyclique de 1901 Graves de Communi que ce qui importe avant tout c'est l'aspect religieux : il n'est pas question de fusionner le politique et le religieux. L'Eglise a seulement des préoccupations sociales donc pas question pour le pape de soutenir un parti politique. L'Eglise se veut universelle : prendre parti est incompatible avec la mission universaliste de l'Eglise. Pie X le remplace en 1903. [...]
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