La décolonisation du Maghreb, 1945-1962, France, politique répressive, général de Gaulle
Face aux mouvements indépendantistes du Maroc et de la Tunisie, la France mène d'abord une politique répressive (l'Istiqlal, parti marocain soutenu par le Sultan Mohamed ben Youssef) (le Néo-destour tunisien soutenu par Habib Bourguiba).
Puis la France accepte l'indépendance :
- 20 mars 1956 : indépendance de la Tunisie, dirigée par Bourguiba
- 2 mars 1956 : indépendance du Maroc avec Mohamed V intronisé en 1957
Les deux pays conservent des relations de coopération avec la France.
[...] 2ème temps : vers l'autodétermination (les habitants de l'Algérie doivent choisir eux-mêmes) : De Gaulle se prononce pour l'autodétermination ; il envisage une solution négociée ; il tient compte des conséquences de la guerre d'Algérie qui affaiblissent la France. Il va s'appuyer sur des référendums populaires. Mais sa politique provoque des réactions violentes chez les partisans de l'Algérie française (civils et militaires) qui s'estiment trahis : les pieds noirs se soulèvent contre le gouvernement, c'est la semaine des barricades (avril) : 4 généraux (Salan, challe, Zeller et Jouhaud) tentent un putsch (coup d'état) contre la république, ils échouent. [...]
[...] La décolonisation du Maghreb (1945-1962) 1. L'indépendance consentie des protectorats français nord-africains Face aux mouvements indépendantistes du Maroc et de la Tunisie, la France mène d'abord une politique répressive (l'Istiqlal, parti marocain soutenu par le Sultan Mohamed ben Youssef) (le Néo-destour tunisien soutenu par Habib Bourguiba). Puis la France accepte l'indépendance : 20 mars 1956 : indépendance de la Tunisie, dirigée par Bourguiba 2 mars 1956 : indépendance du Maroc avec Mohamed V intronisé en 1957 Les deux pays conservent des relations de coopération avec la France L'indépendance arrachée : l'Algérie L'Algérie est une colonie de peuplement depuis 1830 ; 1 million de français pour 9 millions de musulmans. [...]
[...] Parallèlement, l'OAS est crée : l'OAS (Organisation Armée Secrète, favorable à l'Algérie française) tentent d'assassiner de Gaulle au Petit Clamart en août 1962 et perpétue de nombreux attentats : le 18 mars les accords d'Evian terminent la guerre : l'Algérie choisit l'indépendance le 3 juillet, les français approuvent par 90% de oui ; les pieds noirs et les harkis (auxiliaires musulmans de l'armée française) rentrent en France, d'autres sont massacrés par le FLN. Environ morts, le bilan moral et politique est considérable et les séquelles de cette guerre sont encore vivaces. [...]
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