On observe deux grands courants de pensée qui se rattachent à Epicure (qui va s'opposer à Platon et Aristote, et qui affirme que l'homme trouve son bonheur dans le plaisir).
Ce plaisir consiste à chercher la conduite qui assure le maximum de bonheur sur l'ensemble de la durée de son existence.
L'homme doit se méfier des passions et doit cultiver l'amitié. C'est en fait une philosophie profondément matérialiste, individualiste, athée, qui est ainsi finalement suggérée.
Cela se retrouve également chez les Stoïciens (...)
[...] Le nouveau testament propose une condamnation de la richesse et l'exaltation du travail. On ne trouve pas dans ce nouveau testament de jugements sur l'organisation de la société. Cependant, ce qui est souhaité c'est dans certains cas un usage en commun des biens (préférable à la propriété privée). On peut donc trouver dans ce nouveau testament des arguments en faveur du communisme L'édification de la théologie chrétienne : les thèses millénaristes La théologie chrétienne va s'édifier du 2ème au 6ème siècle en utilisant l'œuvre des philosophes grecques (que l'on appelle les Pères de l'Eglise). [...]
[...] Le gain doit rester modéré, et l'homme doit s'imposer une certaine contrainte pas seulement guidée par l'envie de s'enrichir. Le prêt à intérêt Il est condamné en tant que tel : recevoir un intérêt pour de l'argent prêté est en soi injuste On retrouve là encore l'argumentation retenue par Aristote : la monnaie est stérile, donc en faire payer l'usage n'est pas acceptable. Pour comprendre cette condamnation, il faut s'intéresser aux types de prêt : il s'agit des prêts à la consommation, aux plus démunis. [...]
[...] Cet ouvrage était le point extrême du désintérêt de la doctrine chrétienne à l'égard de la vie économique, sociale, politique : tout fonctionnement de la société est considéré comme l'expression de la volonté du tout-puissant. Ce véritable désengagement vis-à-vis de tous ces problèmes politiques et sociaux a donné naissance à une doctrine : l'augustinisme politique. Cette doctrine a eu un très grand impact aux fils des siècles. Résumons-en les conséquences : il y a un partage des taches entre le pouvoir temporel (incarné par l'Etat) et le pouvoir spirituel (que détient l'Eglise). [...]
[...] Cette vie intellectuelle est presque exclusivement concentrée dans les monastères. c'est une force économique : l'Eglise est un grand propriétaire et tire d'indéniables richesses. c'est une force spirituelle : c'est dans ce domaine que la toute puissance de l'Eglise s'exprime le plus. La population est pénétrée de l'idée que toutes les activités conduisent soit au salut eternel soit à la perdition. Toute la vie au quotidien est marquée par cette conviction, et ce qui est conseillé aux bons chrétiens, c'est d'accepter le rôle souhaité par Dieu supposant une exigence d'obéissance acceptation de la position conférée à la naissance). [...]
[...] Le système de corporation va éviter un accroissement désordonné du secteur artisanal. Ce système de corporations a véritablement préservé une forme d'équilibre de cette société médiévale. Mutations politiques : on a assisté à un émiettement du système politique central. On va par la suite assister à un mouvement inverse : un mouvement de restauration du pouvoir royal avec l'appuie des capétiens. Naissance de l'esprit laïc : cela veut donc dire que les esprits évoluent et que la toute puissance de l'Eglise se trouve menacée. [...]
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