En quoi l'histoire même de Rome se confond-elle avec celui de son empire ?
[...] Il y a donc d'un point de vue territorial un immense espace que Rome a progressivement conquis = En 69 ap. J.-C., l'Empire romain est une structure territoriale mise en place et organisée dans les grandes lignes sous le principat augustéen même si l'Empire romain comptait déjà un nombre important de provinces qui constituaient en quelque sorte le noyau originel. Les provinces romaines conquises du IIIe siècle jusqu'au milieu du Ier siècle av. J.-C. (ex : la Sicile la province d'Afrique qui s'installa sur les ruines de Carthage en 146) = « J'ai agrandi toutes les provinces du peuple romain, situées à la frontière des nations qui n'étaient pas soumises à notre Empire », confère Auguste dans son “Res Gestae Diui Augusti”. [...]
[...] J-C : Auguste devint grand pontife, et devient le responsable du système religieux. - 7 av. J.-C. : Rome est divisée en quatorze régions comparables à nos arrondissements. - 9 ap. J.-C. : « Le désastre de Varus », défaite des Romains en Germanie. - 19 août 14 ap. J-C : Mort d'Auguste, son beau-fils Tibère, qu'il avait adopté, lui succéda à l'âge de 54 ans. Il avait à la fois les capacités requises et surtout l'expérience militaire et politique nécessaire puisqu'il régnait en fait avec Auguste depuis 4 après J.-C. [...]
[...] Il n'a pas encore atteint sa dimension maximale, puisqu'il fut étendu par la suite notamment à la suite des conquêtes de Trajan et de Septime Sévère * CONCLUSION : Le prestige du conquérant restant intact, l'histoire romaine sous les Flaviens et les Antonins est marquée à intervalles réguliers par des flambées d'impérialisme en fonction de la personnalité des empereurs, de leurs politiques militaires et du contexte général. = Configuration qui resta la même tout au long du IIe siècle ap. J.-C. Bibliographie sélective : COSME PIERRE, Auguste Perrin, Paris. COSME PIERRE, Les empereurs romains Presses Universitaires de France, Paris. GRIMAL Pierre, Le monde romain Livre de poche, Paris. SUÉTONE, Vie des douze césars, traduction Henri Ailloud Gallimard, Paris. VEYNE PAUL, Le Pain et le Cirque Seuil, Paris. VEYNE PAUL, La société romaine Seuil, Paris. [...]
[...] Exemple : construction du Mausolée d'Auguste ou du Panthéon. * Auguste prit aussi un certain nombre de mesures concernant l'administration, la sécurité et le ravitaillement de la capitale de l'empire qui contribuèrent largement à asseoir son pouvoir, tant par leur efficacité objective et le contrôle de la situation qu'elles lui donnaient, que par l'image positive qu'il en retirait. * Règlement du « problème successoral » : en dépit des disparitions successives de ses proches : Tibère, investi d'un pouvoir égal à celui d'Auguste, pouvait reprendre le pouvoir impérial, et la présence conjointe de Germanicus, fils adoptif de Tibère, mais aussi du propre fils de ce dernier, Drusus garantissait, en principe, l'avenir. [...]
[...] Oikoumène ou Écoumène : Terme géographique qui caractérise l'ensemble des terres habitées ou exploitées par l'Homme. Dates importantes : - 2 septembre 31 av. J-C : Victoires d'Actium - 1er août 30 av. J-C : Suicide d'Antoine - De 31 à 23 av. J-C : Pouvoir sans interruption d'Auguste en tant que consul. - 13 janvier 27 av. J-C : Auguste proposa d'abdiquer tous ses pouvoirs. Le Sénat refusa et, ce jour et dans ceux qui suivirent, lui décerna divers honneurs, notamment le surnom d'Auguste qui fixa désormais le nom qu'il porte en tant qu'empereur. [...]
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