Théoriquement unis depuis 1936-1937 contre les Japonais, les Nationalistes et les Communistes chinois entretiennent toujours des relations conflictuelles. Représentant officiellement la Chine, Tchang Kaï-Chek doit faire face à la montée des communistes qui ont renforcé leur audience dans le pays. La rivalité dégénère en guerre civile en 1946. D'abord victorieux, le régime de Tchang Kai Chek ne tarde pas à s'effondrer laissant la Chine continentale aux mains des communistes de Mao. Celui-ci prend de nombreuses mesures visant à modifier la société traditionnelle chinoise (réforme agraire, loi sur le mariage, etc.).
[...] C'est la nouvelle démocratie définie par Mao en 1939-1940. Ce régime politique fort souple (limitation volontaire du nombre de candidats communistes dans les différentes élections) est cependant largement dominé par le Parti Communiste Chinois, appuyé sur l'armée rouge. Une politique agraire modérée est mise en place : réduction des loyers et des impôts, participation de l'Armée rouge aux travaux des champs, encouragement au travail collectif. Mais la situation économique des bases communistes reste très précaire durant tout le conflit. Cependant, il existe une certaine égalité dans la pénurie et l'austérité est répartie entre tous. [...]
[...] Dès juillet 1947, les communistes reprennent l'offensive en Mandchourie. Malgré l'aide financière et militaire des USA, la situation économique et politique se dégrade de plus en plus dans la Chine de Tchang Kaï-Chek (inflation, marché noir, corruption Une partie du matériel américain est revendu aux communistes par les trafiquants. Le mécontentement contre le régime éclate au grand jour dans de nombreuses régions. La répression pousse certains libéraux à se rapprocher des communistes. Dans l'armée, des régiments entiers passent avec leurs armes dans le camp communiste. [...]
[...] - Les bases de la guérilla communistes. A partir de décembre 1941, Tchang Kaï-Chek reçoit l'aide importante des USA qui l'incitent à s'accorder avec les communistes chinois dont la lutte contre le Japon est claire. Général am Stilwell (Chine) dénonce l'attentisme, les carences et la corruption du gouvernement nationaliste. Malgré certaines réticences, les USA n'ont pas d'autre choix que de soutenir le régime défaillant de Tchang Kaï-Chek contre la poussée communiste (l'équilibre des forces en Asie dépasse peu à peu les préoccupations militaires). [...]
[...] Les débuts du communisme en Chine (1945-1953) Théoriquement unis depuis 1936-1937 contre les japonais, les nationalistes et les communistes chinois entretiennent toujours des relations conflictuelles. Représentant officiellement la Chine, Tchang Kaï-Chek doit faire face à la montée des communistes qui ont renforcés leur audience dans le pays. La rivalité dégénère en guerre civile en 1946. D'abord victorieux, le régime de Tchang Kai Chek ne tarde pas à s'effondrer laissant la Chine continentale aux mains des communistes de Mao. Celui-ci prend de nombreuses mesures visant à modifier la société traditionnelle chinoise (réforme agraire, loi sur le mariage, etc.). [...]
[...] Le réseau ferroviaire est détruit. L'administration de l'ancien régime est désorganisée et la confusion monétaire est à son comble. Le pays est dans une grande misère matérielle. La Chine doit sa survie au caractère essentiellement agricole et artisanal de son économique. La tâche du nouveau régime en 1949 apparaît gigantesque mais le PCC dispose de cadres et de dirigeants solides. Son autorité est incontestée dans le pays. Le PCC dispose d'une certaine expérience du pouvoir : celle des zones rouges mais ils sont mal préparés à la gestion des grands centres urbains et industriels, à celle de l'économie d'un immense état. [...]
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