Si aujourd'hui la classe paysanne ne représente à peine quelques pourcents de la population, au début du 20e siècle elle représente encore plus de 40% de celle-ci et a donc un poids économique et social non négligeable. Sa culture a subi quelques mutations mais la plupart des valeurs traditionnelles paysannes sont intactes. Traiter de la question de la culture d'une classe c'est d'abord traiter de l'ensemble des usages, des coutumes, des manifestations artistiques, religieuses et intellectuelles qui la différencie et la distingue dans la société.
Il faut alors se demander quelles sont ces usages et ces coutumes qui différencient la culture paysanne au début du 20e siècle et qui en font une classe à part en faisant du paysan un individu original. On peut également se demander si cette culture n'est pas quelque peu influencée par des influences extérieures et par certaines institutions ?
[...] Sa culture a subi quelques mutations mais la plupart des valeurs traditionnelles paysannes sont intactes. Traiter de la question de la culture d'une classe c'est d'abord traiter de l'ensemble des usages, des coutumes, des manifestations artistiques, religieuses et intellectuelles qui la différencie et la distingue dans la société. Il faut alors se demander quelles sont ces usages et ces coutumes qui différencient la culture paysanne au début du 20e siècle et qui en font une classe à part en faisant du paysan un individu original. [...]
[...] II/ Mode de vie et coutumes : La liaison du mode de vie paysan au métier agricole : En effet, la vie du paysan est encadrée par son travail et suit donc un rythme précis. L'ouvrier agricole peut travailler jusqu'à 14heures par jours, ce qui est plus important encore que les ouvriers industriels même si l'intensité de ce travail est interrompue par des pauses. Quoiqu'il en soit le temps libre est restreint, la journée de repos du dimanche n'est pas toujours respectée car dans le milieu paysan, certaines tâches n'attendent pas. [...]
[...] En effet le service militaire modèle la culture puisqu'il rassemble des jeunes de tous horizons et modifie leur rapport à la société en leur donnant une nouvelle discipline du temps et des goûts nouveaux et en développant le patriotisme. Cet engouement va d'ailleurs donné lieu à des regroupements d'individus et à la naissance d'associations comme les sociétés de tir ou les sociétés de gymnastiques par ex (on en compte 2000 en 1914) ou les sociétés sportives, les orphéons et les chorales. [...]
[...] On peut donc dire que la culture paysanne est une culture originale qui fait du monde rural de 1900, un monde à part. Cependant, on l'a vu, vers 1900 déjà, la culture des villes tend à s'immiscer dans la culture des campagnes et petit à petit, l'arrivée de cafés, de cinémas et de journaux nationaux vont rapprocher la culture rurale de la culture urbaine, ce qui explique qu'on parle à cette période de déculturation des campagnes qui ne permet presque plus le distinction entre les cultures urbaine et rurale en en faisant presque une seule et même culture, la culture populaire. [...]
[...] La religion dans les campagnes : La culture paysanne est fortement attachée au monde magique, au domaine de prophéties et des prédictions qui se mêle parfois avec le monde religieux. Pour guérir certaines maladies par exemple les paysans font des prières à Dieu mais vont aussi voir des guérisseurs ou accomplissent des rites magiques : les rhumatisants des Hautes Alpes par exemple frottaient leurs membres avec des huiles dérobées dans les sanctuaires par ex et dans les régions où l'on cultivait le blé, on le faisait souvent bénir par un prêtre. [...]
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