Guerre 14-18, 1914, 1918, grande guerre, 1re Guerre mondiale, Mosse, Hassen Denkmal, soldat au front, culte des morts, tranchées
Il y a deux écoles historiques en terme de cultures de guerre, l'une pense que la population européenne à basculer dans la guerre avec une acceptation qui est lié à sa culture et a son sentiment national.
L'autre école pense que la population européenne bascule dans la guerre sous la contrainte (social, militaire).
Nous allons voir la brutalisation de la société à travers les travaux de George Mosse. C'est un Juif Allemand né à Berlin qui s'exile à l'arrivée d'Hitler, et qui ne se dit pas victime. Il explique que le nazisme a redonné au peuple une sorte de religion à la société.
[...] Il y a une autre dynamique de purification qui sera lié à l'appropriation de la nature. Il va aussi y avoir des tentatives comme en Italie, Allemagne Autriche de purifié par le haut, et de valorisé les montagnes dans la symbolique nationale. Le portrait du soldat mort au front, les décorations etc L'utilisation des figures de guerre pour la fabrique des jeux de société, de jeux pour enfants, des puzzles, des petits soldats de plomb etc L'un des vecteurs les plus efficace, c'est la carte postale. [...]
[...] Les pays savent qu'il faut un lieux commun important, pour rappeler et incarner ce sacrifice. Ce lieu central sera la construction de tombe de soldat inconnu C'est en 1920, que côté français, va être installer la tombe sous l'arc de triomphe. Les Anglais font de met à Westminster. Cela marque l'enchainement d'un processus d'uniformisation des soldats. C'est la démocratisation du sacrifice, de l'expérience de guerre et l'idée c'est qu'à la fois il y a eu la peur de cette immense mort mais tout cela se trouve purifié par un mémoire épuré, ancré dans le vocabulaire de la religion chrétienne. [...]
[...] Le culte du soldat tombé au front nait dès lors. Les cimetières militaires dépassent l'idée de mort, et ce sont des lieux très épuré qui rappelle l'inscription dans un projet collectif, national, qui donne un peu de moral et de vertu, mais il n'y a aucune individualisation. Les belligérants vont vite faire face à des milliers de mort, la question des cimetières est donc essentiel. Les cimetières allemands seront plus investis et ils deviendront d'être lieux de pèlerinage Ce sont des lieux très vivant. [...]
[...] La liberté ne s'exerce que dans le combat Hegel. Il y a un mythe Allemand autour d'un nationalisme (marqué de virilité et de violence) et d'engagé volontaire, réactivé par la 1ère GM. D'ailleurs entre 1821 et 1831, la Grèce va prendre son indépendance de l'empire ottoman. De ce conflit, il y aura beaucoup d'européen occidentaux qui iront s'y battre. Cela sera symbolisé par Shelley et Byron qui vont s'engagé en Grèce. Pour Mosse les engagé volontaires seront l'origine des célébrations post-1GM Les symboles tangibles de la mort Le rapport à la mort est lié au rapport à la religion. [...]
[...] L'autre école pense que la population européenne bascule dans la guerre sous la contrainte (social, militaire). Nous allons voir la brutalisation de la société à travers les travaux de George Mosse. C'est un Juif Allemand né à Berlin qui s'exile à l'arrivée d'Hitler, et qui ne se dit pas victime. Il explique que le nazisme a redonné au peuple une sorte de religion à la société. Dans son ouvrage, il s'appuie sur deux concept, le premier est celui de la Trivialization qui correspond à la banalisation de l'expérience de la guerre et des événement lié à la guerre, le second concept est celui de la brutalisation, selon lequel la guerre a rendu brutaux les individus pas seulement dans la guerre mais dans toutes ses attitudes sociales après la guerre. [...]
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