Chaque puissance veut s'assurer des sources d'approvisionnement sûres, abondantes et à bon marché. Des colonies vers l'Europe sont embarqués des produits agricoles (riz d'Asie, arachides, cacao et café d'Afrique, caoutchouc et fruits tropicaux) mais aussi des métaux (nickel, or, étain). Pétrole et diamants constitueront vers la fin du siècle d'autres ressources convoitées. C'est ainsi qu'arrivent en France la soie et le riz d'Indochine, le coton d'Egypte, les bois tropicaux d'Afrique centrale, les vins et céréales d'Algérie. La laine d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le thé et les épices d'Inde approvisionnent le marché britannique (...)
[...] Elle flatte le nationalisme des opinions publiques et le patriotismes de chaque nation. Les causes morales, culturelles et religieuses Une mission civilisatrice L'Europe se veut un modèle pour les autres continents. Elle s'estime investie d'une mission civilisatrice. Elle doit conduire vers le progrès et la civilisation des peuples qu'elle considère comme barbares. La IIIe République croit ainsi réconcilier l'œuvre colonisatrice avec les idéaux de 1789. Il faut combattre les maladies tropicales, alphabétiser les peuplades ignorantes et primitives, vaincre l'esclavage endémique et supprimer les guerres tribales. [...]
[...] L'opinion publique française est remontée. La guerre paraît inévitable. Le ministère français des Affaires étrangères préfère éviter le conflit armé et donne l'ordre de retrait. Les crises franco-allemandes (Maroc) En 1905, l'empereur d'Allemagne Guillaume II, en visite à Tanger, déclare vouloir s'opposer à la pénétration française au Maroc (coup de Tanger). Une conférence internationale règle le problème en confirmant les droits de la France au Maroc. En 1911, le gouvernement allemand envoie un bateau de guerre (canonnière Panther) au large d'Agadir pour protester contre une nouvelle expansion française au Maroc. [...]
[...] La construction d'infrastructures est destinée à permettre cette exploitation. Les protectorats Quand elles ont le statut de protectorats, les colonies sont placées sous l'autorité de la métropole mais conservent leur gouvernement (Tunisie, Cambodge, Maroc parmi les colonies françaises). Les rivalités coloniales L'Allemagne unifiée en 1870 rêve d'une place au soleil. Le Portugal souhaite relier l'Angola et la Mozambique, tandis que les Britanniques songent à l'axe Nord/Sud, du Cap au Caire. Les incidents se multiplient en Afrique centrale. La conférence internationale de Berlin en 1884-1885 apaise momentanément les tensions. [...]
[...] Des richesse en matières 1ères et produits agricoles Chaque puissance veut s'assurer des sources d'approvisionnement sûres, abondantes et à bon marché. Des colonies vers l'Europe sont embarqués des produits agricoles (riz d'Asie, arachides, cacao et café d'Afrique, caoutchouc et fruits tropicaux) mais aussi des métaux (nickel, or, étain). Pétrole et diamants constitueront vers la fin du siècle d'autres ressources convoitées. C'est ainsi qu'arrivent en France la soie et le riz d'Indochine, le coton d'Egypte, les bois tropicaux d'Afrique centrale, les vins et céréales d'Algérie. La laine d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le thé et les épices d'Inde approvisionnent le marché britannique. [...]
[...] Les explorateurs sont souvent le point de départ de la colonisation, en Afrique ou en Asie. Une mission d'évangélisation Les milieux religieux sont soucieux de gagner de nouveaux fidèles à la foi chrétienne. Les missionnaires catholiques et protestants précèdent souvent, accompagnent toujours cette volonté colonisatrice. Tous ces missionnaires favorisent la pénétration politique et économique européenne, d'autant plus que les missions sont chargées d'établir des dispensaires, des écoles pour les populations indigènes et qu'elles ne peuvent se passer de la protection de la métropole. [...]
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