La Croix de Lorraine

Résumé du document

Symbole de la Lorraine, cette Croix à double traverse a été ramenée par René d'Anjou, Duc d'Anjou puis Duc de Lorraine, pour devenir un symbole d'unité et de victoire pour la France entière.
La Croix de Lorraine à double traverse est présente dans les symboles des Ducs de Lorraine depuis 1473 et représente un symbole de victoire depuis son utilisation lors de la bataille de Nancy en 1477.

Extraits

[...] De multiples origines Son origine est sujette à de nombreuses hypothèses : - Une relique de la Vraie Croix aurait été conservée à Byzance, puis à Constantinople et en Crète avant d'être finalement vendue à plusieurs reprises. Elle termina son voyage à l'abbaye de la Boissière, en Anjou. Elle aurait été assemblée à la croix chrétienne formant ainsi la croix à double traverse alors appelée Croix d'Anjou. Vénérée par les ducs d'Anjou, Louis Ier la fit broder sur sa bannière. - Beaucoup d'historiens estiment que ce symbole de la croix à double traverse a été ramené des croisades par Godefroy de Bouillon. [...]

[...] Elle est également appelée Crois des Grecs car fréquemment dessinée, gravée ou sculptée par eux. - Au contraire, Pierre Marot remarque que cette croix à double traverse est présente dans les armoiries des rois de Hongrie. Un lien familial entre la maison d'Anjou et la famille royale de Hongrie aurait permis à René Ier, duc d'Anjou, de reprendre ce symbole à son propre compte en en changeant la couleur. L'arrivée en Lorraine René d'Anjou devint duc de Lorraine, de par son mariage avec Isabelle, fille de Charles Ier, duc de Lorraine. [...]

[...] L'origine de l'adoption de ce symbole reste cependant vague. Certains disent qu'on le doit au vice-amiral Émile Muselier qui proposa au général de Gaulle d'utiliser un symbole de victoire pour redonner espoir aux combattants de la France libre et qui lui soumit la Croix de Lorraine pour ce faire, en rappel de la victoire de la bataille de Nancy. D'autres disent que cette idée d'un symbole pour lutter contre la croix gammée vient du capitaine de corvette Thierry d'Argenlieu qui écrivit au général de Gaulle en ce sens. [...]