croissance économique, XIXème siècle, Révolution industrielle, pensée économique, économie politique
Révolution industrielle : terme d'A. Blanqui : suppose que la croissance liée aux innovations technologiques des 1780 s, a bouleversé les structures de production et l'organisation sociale.
Ensemble de bouleversements techniques (innovations), économiques (essor du capitalisme) et sociaux (classes sociales) = passage société traditionnelle (paysans, ordres) à industrielle (urbains, égalité juridique).
Selon Rostow c'est lié au take-off, mais en fait, c'est un phénomène lent et continu.
[...] Le moteur de la croissance est le processus d'innovation. La concentration des terres et l'accroissement des rendements ont permis l'accumulation du capital et donc l'investissement. Franklin Mendels évoque en 1969 le modèle de proto-industrialisation : Industrie rurale (domestic system) qui offre des revenus supplémentaires en plus du travail dans les champs, pour le compte de marchands urbains, qui produisent à grande échelle (international). L'innovation comme solution à des phénomènes de blocages : diverses formes : -nouvelles énergies et matières premières (coton, charbon et acier) -nouvelles méthodes de production (factory system) -nouveaux produits (chimie ) -nouveaux débouchés (colonies, pays en cours d'industrialisation) -nouvelles gestion des entreprises (Konzern) Schumpeter (Théorie de l'évolution économique, 1935) parle de grappes d'innovations, à l'origine de la croissance cyclique. [...]
[...] Il y a donc une baisse tendancielle du taux de profit, contradiction suprême du capitalisme. Ainsi, le socialisme puis le communisme vont lui prendre la place. Causes : concurrence et conflit ouvrier/capitaliste. Mais il évoque des solutions à cette baisse : le progrès technique, l'augmentation du temps de travail, le commerce extérieur L'Etat prend aussi en charge certains coup, mais ce n'est que repousser l'échéance. Or l'histoire montrera davantage l'essor du Keynésianisme que celui des prévisions de Marx, ce qui ne lui retire pas son mérite ! [...]
[...] Karl Marx envisage différents stades de production : communisme primitif, esclavagisme, féodalisme, capitalisme, socialisme et communisme. C'est le mode de production qui commande les rapports sociaux. La valeur dépend du travail, mais tous les travaux sont différents, le seul point commun est la dépense de force humaine, et le temps. Mais un innovateur peut profiter de sa situation pour vendre plus cher. La plus value est réalisée sur l'écart entre valeur du L et celle de la force du L. Communisme : société d'abondance sans classes sociales ni Etat. [...]
[...] REJET DU LIBERALISME ET DU CAPITALISME : D'abord, critique du libre-échange par Frédéric List : le protectionnisme dans l'industrie est vital face à la concurrence, surtout pour les jeunes entreprises. Pourtant il est libéral à la base. Ensuite, selon Dupont-White, l'intervention de l'Etat est nécessaire face à la paupérisation des salariés. Le fait que ces derniers doivent se vendre tous les jours, rend le contrat de travail inégal car les salariés sont obligés d'accepter de travailler, quelque que soit le salaire. De plus, ils sont victimes des crises de surproduction. [...]
[...] Comportements individuels œuvrent par défaut pour l'intérêt général, en recherchant à maximiser leur utilité = leur degré de satisfaction (main invisible de Smith) Classiques anglais : Adam Smith (1723-1791) (Recherches sur la nature et la cause de la richesse des nations, 1776) véritable richesse n'est pas l'or, mais le produit que l'on peut consommer (la production nationale). La valeur des marchandises dépend du temps de travail nécessaire à sa production. Il y a 2 valeurs, la valeur d'usage et la valeur d'échange d'où le paradoxe du diamant et de l'eau. Pour augmenter la richesse des nations, il faut diviser le travail (manufacture d'épingles) car accroissement de l'habileté, gain du temps avec moins de déplacements, emploi de machines. [...]
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