croissance économique, désordres financiers, 1980-2000, krach boursier de 1987, première crise du néolibéralisme financier
Dès la relance américaine de 1983, basée sur une baisse des taux d'intérêt, des dépenses militaires accrues (IDS) et un accroissement des importations, l'économie et le commerce mondial reprennent. Suivant les USA, les économies émergentes et les pays industrialisés décollent. D'un autre côté, la CEE, en pleine restructuration reste à un taux moyen de croissance pendant les économies socialistes s'écroulent et que le Tiers-monde paie ses dettes.
De plus, on sort l'économie de la stagflation : une désinflation est en cours. La rigueur budgétaire, la dépression des matières premières, la modernisation technique et la décote du dollar jouent en faveur de l'inflation. Cependant, certains pays comme le Brésil ne connaissent pas ce phénomène. Si la désinflation consolide la reprise, les déséquilibres financiers la fragilisent.
[...] Au Japon, l'éclatement des bulles financières annonce une longue crise. Les pays du tiers monde ont eux été pénalisés par la baisse du cours des matières premières. Les pays latino-américains restent surendettés. Seule l'Asie en développement connait la croissance, le tournant libéral de l'Inde et de la Chine leur assurant des taux de croissance de 10%. La crise a révélée et sanctionnée les désordres monétaires, les excès spéculatifs et les dérives en matière d'endettement. De plus, l'absence de SMI pèse sur l'économie et les puissances spéculatives (fonds de pension, hedge funds, banques) peuvent attaquer même des monnaies sûres comme la livre. [...]
[...] L'industrie recule et le chômage augmente. De plus, le tremblement de terre de Kobé en 1995 détruit une région industrielle et les attentats au sarin de la secte Aoun fait douter l'opinion publique sur l'image solidaire des japonais. Le Japon peine à admettre une internationalisation des échanges. Avec une croissance exceptionnelle, la Thaïlande voit arriver de nombreux capitaux. Cependant, le baht restant attaché au dollar, la croissance est freinée et le détachement de deux monnaie fait ralentir la croissance, entraînant un retrait des capitaux étrangers. [...]
[...] Depuis 1997, l'UE a repris le chemin de la croissance, les PECO se convertissent avec difficulté au libéralisme et la Russie bénéficie de la remontée des cours du pétrole en 2000. La Chine est en plein boom et le Japon dans le marasme. Les latino-américains profitent des USA ; l'Afrique noire ne croit pas, dépendante des matières première et proie de multiples guerres. Les incertitudes de la prospérité Le retard européen et le marasme japonais remettent en cause la croissance. On trouve en Europe un chômage persistant. [...]
[...] La rigueur budgétaire, la dépression des matières premières, la modernisation technique et la décote du dollar jouent en faveur de l'inflation. Cependant, certains pays comme le Brésil ne connaissent pas ce phénomène. Si la désinflation consolide la reprise, les déséquilibres financiers la fragilisent. La reprise s'est faite à crédit : dès 1980, les USA ne sont plus créditeurs mais débiteurs et on emprunte beaucoup à la RFA, au Japon et à l'OPEP. Au- delà des Etats, les ménages ont aussi consommé à crédit et les entreprises ont financé leur modernisation par des emprunts. [...]
[...] La production est dissociée de l'économie financière. Le krach boursier de 1987 et la première crise du néolibéralisme financier Le relèvement des taux d'intérêts par la Fed entraîne un krach boursier à New York. L'injection de liquidités permes cependant de préserver un climat de confiance. Dès 1989, l'économie mondiale rechute : la croissance baisse, les taux d'intérêts augmentent, l'effort d'investissement fléchit, le taux de chômage double et la pauvreté progresse. L'effondrement du bloc communiste a évidemment un lien avec tout cela, même si le dégonflement de bulles spéculatives est un élément de réponse à ne pas négliger. [...]
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