Croissance des économies libérales, croissance économique, création de l'OPEP, Kennedy Round, économies libérales
L'essor démographique joue un rôle essentiel dans la croissance : on observe une hausse de la consommation (produits de consommation + développement des infrastructures), traduction d'une hausse de la population de 1 % par an : c'est le baby-boom. Cette hausse démographique traduit notamment une confiance en l'avenir. Au total, on passe de 2,5 milliards d'individus en 1950 à 3,7 milliards en 1970. De plus, cette population est plus riche, d'où une consommation forte en valeur et en volume.
[...] Le néolibéralisme contribue à l'expansion du commerce international. Le GATT a su promouvoir la libéralisation des échanges, contribuer à la chute des barrières douanières (ex : Kennedy Round) et favoriser les exportations du tiers-monde. Finalement, le système monétaire de Bretton-Woods a su fournir au développement du commerce extérieur des liquidités internationales abondantes. Les Etats se sont engagés, après 1945, dans une nouvelle organisation économique : le rôle est maintenant d'harmoniser et maximiser la croissance. Ainsi, les Etats soutiennent tantôt la consommation, tantôt les investissements. [...]
[...] La croissance reste déséquilibrée : le fléchissement de la productivité (la mauvaise redistribution des richesses en entraînée des revendications sociale et un fort absentéisme), l'inflation chronique et le chômage structurel (l'arrivée de la génération du baby boom et des femmes sur le marché du travail font augmenter le chômage) pose les questions du capitalisme tel qu'il existe en 1970. La croissance n'est pas gratuite : le fort malaise urbain et les menaces que posent le capitalisme sur l'environnement engendrent de nombreuses questions : on se demande si l'augmentation de la production ajoute assez de richesses pour compenser les destructions qu'elle occasionne. Ainsi, avant même d'être interrompue par le premier choc pétrolier, l'expansion a été mise en question de l'intérieur. [...]
[...] Cependant, la hausse de la production agricole a entraîné une baisse des prix et ainsi le nombre des agriculteurs. La production industrielle, quoiqu'en constante croissance, est surtout tirée par des secteurs innovants : en 25 ans, la production d'électricité a été multipliée par 12, celle de pétrole par 10, d'acier par 6 et celle d'automobiles par 10. Les gains de productivité ont permis une augmentation de la production sans grande augmentation de la masse salariale. De plus, les activités de pointes comme le nucléaire, l'aéronautique et l'électronique, stimulées par des commandes de l'Etat, constituent le fer de lance de la croissance. [...]
[...] La puissance américaine diminue relativement durant les Trente Glorieuses : leur croissance est en dessous de celle de l'OCDE et son investissement progresse beaucoup moins vite que dans les autre pays industrialisés. Cependant, le PIB des USA représente en 1970 la moitié du PIB de l'OCDE. Les USA, avec l'American Way of Life, sont synonymes de revenu individuel élevé et de consommation abondante. Les Trente Glorieuses basent leur croissance sur des miracles économique nationaux, qu'il faut cependant relativiser : la RFA, aidée par les USA, un bon réseau bancaire, un mark compétitif, un consensus social et une maitrise de l'axe Rhénan est un pôle majeur de l'Europe. [...]
[...] Au total, on passe de 2,5milliards d'individus en 1950 à 3,7milliards en 1970. De plus, cette population est plus riche, d'où une consommation forte en valeur et en volume. Le capitalisme accumule les moyens de production grâce à un énorme effort d'investissement. Tout investissement crée du travail et engendre une production supplémentaire : l'appareil productif et développé et modernisé. La prospérité a même permis jusqu'aux années 1970 un auto-investissement des entrepreneurs, qui a fait place au crédit dès le ralentissement de la croissance. [...]
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