Crises du capitalisme mondialisé, croissance, 2000-2010, chute du Nasdaq, faillite de Lehman Brothers, mondialisation
La mondialisation repose sur une suppression des entraves à la circulation, une internationalisation ; elle est le fruit de la rénovation des moyens de transports et de communication.
Même si la libre circulation des individus est entravée par les politiques migratoires, les marchandises et capitaux s'échangent beaucoup plus. L'OMC réussit à baisser les tarifs douaniers qui arrivent à un taux de 4 %. De plus, la conteneurisation fait baisser les coûts de transports et les transports aériens augmentent. Les communications sont soutenues par la mise en orbite de satellites. Grâce à ces progrès, la libéralisation des marchés s'est accélérée et les IDE passent de 50milliard en 1985 à 1500milliards en 2000 ; ceux-ci vont d'ailleurs surtout chez les émergents.
[...] Plus de 140 banques américaines font faillites et de nombreux fonds de pension et hedges funds disparaissent. Le montage de Madoff achève de ruiner la confiance en la finance. On assiste ainsi à une crise du crédit inter-bancaire. L'offre et la demande se contractent, la production baisse et le chômage augmente du fait des faillites (60millions de destructions). Il y a un risque déflation et une chute des cours des matières premières. Finalement, le PIB mondial recule de en 2009. [...]
[...] Croissance et crises du capitalisme mondialisé (2000-2010) Un monde plus petit et plus interdépendant La mondialisation repose sur une suppression des entraves à la circulation, une internationalisation ; elle est le fruit de la rénovation des moyens de transports et de communication. Même si la libre circulation des individus est entravée par les politiques migratoires, les marchandises et capitaux s'échangent beaucoup plus. L'OMC réussit à baisser les tarifs douaniers qui arrivent à un taux de De plus, la conteneurisation fait baisser les coûts de transports et les transports aériens augmentent. [...]
[...] Le commerce baisse, et les petites entreprises font faillite. Cependant, émergents et PECO ne connaissent pas la crise. La demande américaine et la reprise du Japon (soutenue par la Chine) redressent l'économie dès 2003, même si le chômage de masse atteint l'Europe. Ce reprise, soutenue par l'emprunt, se fait aussi grâce à des secteurs dynamiques comme l'informatique : la téléphonie mobile connait un boom : la première grande crise du capitalisme mondialisé Aux USA, les promoteurs, voulant redresser leur activité, trouvent des acheteurs qui acquièrent à crédit leur maison. [...]
[...] Même si le risque est d'entrer dans une période de marasme à la japonaise, les pays européens doivent de désendetter. Un consensus se forme sur l'idée que le néolibéralisme doit être révisé. La mise en question de la mondialisation La succession des crises a montré que la mondialisation ne permettait pas d'assurer la prospérité mondiale : même si l'internationalisation permettait d'augmenter les échanges, une petite défaillance pouvait entraîner une énorme crise comme en 2008 : la crise américaine devient mondiale. [...]
[...] La volonté d'une taxe sur les mouvements financiers se multiplie. De plus, la croissance maximale voulue par une mondialisation capitaliste est en désaccord avec une préservation de l'environnement. Les sommets de la Terre de l'ONU aboutissent rarement, le protocole de Kyoto n'est pas signé par les USA et la Chine. La question de l'eau potable reste importante, l'agriculture intensive se réclamant de la lutte contre la faim. La mondialisation a favorisé l'essor des émergents qui sont devenus de redoutables adversaires pour la Triade car les délocalisations, et les dérogations commerciales aboutissent à un dumping considérable. [...]
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