Les croisades, ce sont ces expéditions militaires entreprises par les chrétiens d'Europe occidentale à partir de 1095, habituellement à la demande du pape, pour soustraire Jérusalem (notamment le tombeau du Christ) et les autres lieux de pèlerinage en Palestine, appelés par les chrétiens les « Lieux Saints », à la domination des musulmans. Les historiens divergent sur le moment où les croisades s'achevèrent et ont proposé des dates s'échelonnant de 1270 à 1798, lorsque Napoléon Bonaparte prit Malte aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, un ordre militaire créé durant les croisades...
[...] Cette croisade fut la première à se dérouler en Europe occidentale. Elle dura de 1209 à 1229, provoquant un bain de sang sans parvenir à éradiquer l'hérésie cathare La cinquième croisade. La première offensive de la cinquième croisade (1217-1221) fut la prise du port égyptien de Damiette, en 1219. La suite de la stratégie prévoyait une attaque en Egypte, la prise du Caire et ensuite une campagne pour prendre le contrôle de la péninsule du Sinaï. La mise en œuvre de cette stratégie manqua son but. [...]
[...] La première croisade. Les croisades débutèrent officiellement le 28 novembre 1095, dans un champ juste au pied des remparts de Clermont-Ferrand. Ce jour-là, le pape Urbain II prêcha un sermon aux foules de laïques et d'ecclésiastiques présents à un concile de l'église à Clermont. Dans son sermon, le pape esquissa un plan pour une croisade et appela ses auditeurs à joindre ses rangs, ce qu'ils firent en masse. Le pape Urbain ordonna alors aux évêques présents au concile de retourner chez eux et d'enrôler d'autres hommes pour la croisade. [...]
[...] La croisade de l'empereur Frédéric II eut une approche différente des croisades antérieures. Sous la menace d'une excommunication du pape Grégoire IX, Frédéric et son armée quittèrent l'Italie par mer en août 1227 mais revinrent au port quelques jours plus tard lorsque Frédéric tomba malade. Le pape excommunia l'empereur. À sa guérison, Frédéric s'embarqua pour la Terre Sainte en juin 1228, comme un croisé anonyme, sans la protection de l'Eglise. Il arriva à Acre pour y trouver la majeure partie de son armée. [...]
[...] Près de Dorylée, en Anatolie, les Allemands furent mis en déroute dans une embuscade turque et, démoralisés et apeurés, la plupart des soldats et des pèlerins firent demi-tour. L'armée française fit route plus longtemps, mais ne fit pas beaucoup mieux, et seule une partie des forces de départ atteignit Jérusalem en 1148. De concert avec le roi Baudouin III de Jérusalem et ses chevaliers, les croisés décidèrent d'attaquer Damas en juillet. L'expédition ne réussit toutefois pas à prendre la cité et, peu après cet échec, le roi de France et le reste de son armée rentrèrent chez eux. IV. Saladin et la troisième croisade. [...]
[...] La deuxième croisade. Dans le sillage de la première croisade, quatre Etats latins s'étaient créés au Levant. Le plus important et le plus puissant d'entre eux était le royaume latin de Jérusalem. Au nord de ce royaume se trouvait le petit comté de Tripoli sur le littoral syrien. Au-delà de Tripoli se trouvait la principauté d'Antioche, centrée sur la vallée de l'Oronte. Tout à fait à l'est se trouvait le comté d'Édesse, en grande partie peuplé de chrétiens arméniens. Les victoires de la première croisade étaient dues en grande partie à l'isolement et à la relative faiblesse des forces musulmanes. [...]
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