Critique religieuse, XVIIIe siècle, évolution de la théodicée, Rousseau, tolérance, Etat
Le XVIIIe siècle est marqué par une critique religieuse. Elle est emblématisée par une sorte de cliché : cri de guerre de Voltaire qui veut écraser la religion. Les dogmes et la superstition sont remis en question. Holbach reproche à l'Église les gens qui encourage à une soumission politique. Il fait une prosopopée de la nature qui s'adresse à l'homme superstitieux : « Ose donc t'affranchir ». L'homme des Lumières doit choisir, soit à se soumettre à une transcendance (attendre un secours d'en haut) ; ou, qu'il soit autonome et qu'il se fraye sa voie vers la vérité. Ce n'est pas qu'une attitude de dénonciation, mais elle correspond à une motivation : construire une foi neuve. On ne demande plus cette impulsion aux religions révélées.
[...] CM 4 Histoire littéraire du XVIII e siècle La critique religieuse au XVIII e siècle Le XVIIIe siècle est marqué par une critique religieuse. Elle est emblématisée par une sorte de cliché : cri de guerre de Voltaire qui veut écraser la religion. Les dogmes et la superstition sont remis en question. Holbach reproche à l'Église les gens qui encourage à une soumission politique. Il fait une prosopopée de la nature qui s'adresse à l'homme superstitieux : Ose donc t'affranchir L'homme des Lumières doit choisir, soit à se soumettre à une transcendance (attendre un secours d'en haut) ; ou, qu'il soit autonome et qu'il se fraye sa voie vers la vérité. [...]
[...] Le protestantisme ramène la révélation divine aux écritures. Le XVII e siècle remet au centre de la théologie la question du pécher originel. Pascal a inventé des formulations, un langage ; il a constitué une pensée qui a travaillé l'ensemble du XVIII e siècle. Il a lu l'ouvrage de Jansénius sur Saint Augustin ; il réactualise la pensée augustinienne sous une forme totalement rénovée : il est un grand mathématicien. Sa doctrine montre l'impuissance de la raison d'atteindre la moindre connaissance des fins de l'homme. [...]
[...] On passe par des champs de savoir, subdivisés : la physique, le droit, l'art qui s'affranchissent du domaine de la théologie. La tolérance Le rapport à la vérité ne vient pas de l'ignorance. Ce qui fait problème à la connaissance c'est le préjugé : utiliser la rationalité avec le risque d'aller vers des conclusions qu'on n'aurait pas présupposées. La superstition est tout le domaine de la croyance qui ne cherche pas à fonder ses modalités propres. Il s'agit du domaine de la croyance inexplorée. [...]
[...] Il prend son siècle à rebours. Il montre que toute la richesse culturelle empêche l'homme de déchoir. Tous les liens sociaux sont des leurres ; l'homme est toujours pris d'une pulsion d'opprimé. L'homme ne veut que se mettre en avant. Il refuse la solution de Pascal : la misère de l'homme est constatée mais on ne souscrit pas à la théorie du pécher originel. Il lui reproche d'avoir peint une nature humaine déchue. Ce qui est nouveau chez Rousseau : il reconnaît que l'homme dégénère. [...]
[...] texte Voltaire affronte Pascal. Il évolue. Le tremblement de Terre de Lisbonne déclenche en lui cette évolution : vers une vision plus pessimiste et plus sceptique. Dans les années 1760, il se retrouve devant les questions des contractions, de la misère de l'homme. Il invente une autre écriture pour répondre à cela (Candide, Contes philosophiques Le mal moral est indéniable. texte 2 + pages 10-11 : L'anti-Pascal L'évolution de la théodicée au XVIII e siècle Ce siècle se met à réfléchir sur le mal et le malheur par des voies métaphysiques, détournées : question qui est traitée dans le domaine de la psychologie empiriste. [...]
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