En 1968, la France est au coeur des 30 Glorieuses, décennie de prospérité. Cependant les premiers signes précurseurs d'une perte de vitesse de la croissance économique se dévoilent : accroissement du nombre de chômeurs, baisse des salaires.... Sur le plan politique, la situation est également en pleine évolution. Tandis que le République gaullienne est en place depuis 10 ans, la population ressent l'impression qu'elle s'essouffle. Différentes causes amènent la population à la révolte et à la contestation du système mis en place (...)
[...] La perception du mouvement par la population est alors progressivement modifiée. Au sein du mouvement, il existe, en effet, des facteurs de division mais également d'unité, et la perception de celui-ci par la population n'est pas uniforme. Il existe, en effet, selon la CGT, des différents entre les étudiants et les travailleurs : la CGT affirme que les principales directions du mouvement étudiant à Paris, l'UNEF et le SNESUP, sont contrôlées par le gauche, et à ce titre il leur attribue une volonté anarchiste et sans organisation, ni planification, risquée aventuriste Au-delà de ces différents, le mouvement est uni dans ses revendications politiques : volonté de réformes démocratiques de la République Gaulliste, qui est accusée de ne s'occuper que des aspects techniques des problèmes économiques au détriment des hommes technocratie ses revendications sociales : revendications concernant l'emploi et les conditions de travail, ou les problèmes du système éducatif. [...]
[...] La crise de Mai 1968 : Que signifie la crise de Main 1968 ? En 1968, la France est au cœur des 30 Glorieuses, décennie de prospérité. Cependant les premiers signes précurseurs d'une perte de vitesse de la croissance économique se dévoilent : accroissement du nombre de chômeurs, baisse des salaires . Sur le plan politique, la situation est également en pleine évolution. Tandis que le République gaullienne est en place depuis 10 ans, la population ressent l'impression qu'elle s'essouffle. [...]
[...] Nous pouvons tout d'abord nous intéresser aux fondements et causes de la crise de mai 1968. Avant 1968, les conditions de travail sont difficiles : le Taylorisme est appliqué, les réunions syndicales sont interdites (bien que le droit soit acquis depuis 1884) et le salaire, l'équivalent du SMIC, est touché aléatoirement par les salariés, sans valorisation le samedi et les jours fériés (suite à 1938 avec l'échec du Front Populaire, le retour à des mesures coercitives par Daladier, s'est révélé brutal). [...]
[...] En conclusion, la crise de mai 1968 est une révolte et une contestation du système économique et social, ainsi que politique (l'autorité de Général De Gaulle) pour des facteurs communs, par les étudiants, ouvriers et les organisations de gauche, utilisant des moyens d'une violence graduée. On peut en revanche se demander si mai 1968 a véritablement changé quelque chose en France et si ses conséquences sont toujours visibles et appliquées de nos jours. Plan de la composition : Introduction I. Fondements et causes de la crise II. Les principaux acteurs III. [...]
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