Fiche de synthèse sur quinze ans de la IIIe République (affaire Dreyfus ect.), à partir du chapitre 6 de "La France au XIXe siècle" de Garrigues et Lacombrade.
[...] Nouveau mouvement l'Action française (avril 1898) fondée par Henri Vaugeois et Maurice Pujo qui défend thèses de Charles Maurras (nationalisme monarchiste, clérical et antiparlementarisme). Antisémitisme prôné dans le journal l'Anti-juif + ligue antisémite de Jules Guérin. Violence = leur arme privilégiée. Dès janvier 1898, multiplication des manifestations, émeutes à Nancy, Rennes et Alger duels, combats de rue, attentats, meetings interrompus. Ligue des Patriotes et Déroulède tentent un coup d'état à Paris qui échoue, le 23 février 1899. Nouveau président Emile Loubet frappé par un antidreyfusard. [...]
[...] Mais reste de la France échappe à l'implantation boulangiste. Comité républicain nationale qui passe aux mains des monarchistes : rachète les journaux boulangistes et finance les candidats du général les encadre dans une Union révisionniste. Seul ciment de cette alliance contre-nature : perspective d'une révision constitutionnelle. Même boulangistes d'extrême gauche comme Lalou ou Ballière (ancien communard) sont financés par les monarchistes. Seuls boulangistes parisiens restent forts et structurés combattent les monarchistes dans les circonscriptions populaires. Boulanger se présente illégalement dans le XVIIIe arrondissement (élu à plus de 55% des voix) avec cinq candidats boulangistes. [...]
[...] Affirme son patriotisme lors de l'affaire du commissaire Schnæbelé (espion français) en avril 1887, a failli déclencher une guerre républicains décident de l'écarter du nouveau gouvernement de Rouvier, mutation en province. Manifestations et propagande de soutien extraordinaire portraits, photographies, chansons, objets en tout genre à l'effigie du général Revanche. Candidat illégal puis exclusion de l'armée pour fautes graves en 1888 et entre vraiment en politique. oo Une alliance hétéroclite Constitution d'un Comité républicain de protestation nationale devenu le Comité républicain national. Boulanger = rassembleur de tous les opposants au régime. [...]
[...] Crise de confiance envers la République. oo La crise nationale Nationalistes reprochent aux républicains d'affaiblir la France alors qu'il faut la raffermir grande idée de revanche contre l'Allemagne. Hante les intellectuels de cette époque beaucoup de parutions de souvenirs (récits, romans) = « l'année terrible ». Paul Déroulède et Les Chants du Soldat = sommet de cette littérature patriotique. Pour Gambetta et Ferry, patriotisme revanchard = un des piliers de l'esprit civique entretenu à l'école (crêpe noir sur l'Alsace et la Lorraine, bataillons scolaires créés par Paul Bert, ministre de l'Instruction publique . [...]
[...] Grand Ralliement des monarchistes à la République (conséquence de l'échec électoral de 1889 et de 1893 perte de millions d'électeurs conservateurs). Ralliement encouragé par le cardinal Lavigerie (toast d'Alger invitant les officiers français à accepter la république) + pape Léon XIII qui prône l'action sociale et demande d'accepter la constitution républicaine. Réaction noire de la hiérarchie du clergé mais grande partie de l'électorat catholique se rallie main tendue des républicains modérés comme Eugène Spuller, ancien collaborateur de Gambetta qui appelle à un esprit nouveau de tolérance religieuse. [...]
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