En trois ans, le commerce international est réduit de deux tiers, le produit international brut (PIB) des différents pays baisse sur plusieurs années de suite, jamais encore on avait observé une telle chute dans toute l'histoire économique. Après la Première Guerre mondiale, les États-Unis, seuls vrais vainqueurs, connaissent une forte prospérité économique. Cependant, cette prospérité a quelques failles. Comment la crise de 1929 s'est-elle déclarée ? Quelles conséquences a-t-elle eues et quelles sont les différentes politiques mises en place pour en sortir ?
[...] La crise économique dans le monde s'explique principalement par les évènements aux USA. On constate entre les années 1931 et 1932 une chute de la production industrielle de Les répercussions économiques en Europe se ressentiront dès l'été 1929 où le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Belgique voient le début d'une diminution de leur production industrielle. Toutefois, un pays est épargné du moins jusqu'en 1932 : c'est la France. En effet, de par son économie peu exportatrice, très tournée vers le marché intérieur, la France voit une baisse de production dans certains secteurs seulement à partir des 1932-1934. [...]
[...] On assiste alors à de grandes inégalités. De cette crise sociale, on en arrive à une crise culturelle due à un profond changement des mentalités. Un sentiment d'insécurité lié à la part du chômage s'installe. Le statut de chômeur, autrefois considéré comme un parasite ou un loser change ; il devient quelqu'un pour qui on a de la compassion, une victime de la crise En Allemagne, la montée des parties extrémistes et notamment du nazisme montre un changement idéologique. Ailleurs en Europe, c'est la gauche qui fait son entrée en politique notamment en France avec le Front Populaire. [...]
[...] C'est le krach boursier le plus spectaculaire que Wall Street a connu. La crise boursière devient alors financière ; les banques sont ruinées, le système s'effondre. Cette crise était-elle prévisible ? L'ampleur de la crise n'est pas tout de suite comprise par les Américains en raison d'un discours très optimiste, avant le krach, des politiques sur une croissance économique infinie et illimitée». Afin d'éviter la faillite, les banquiers demandent non seulement à leurs clients américains mais aussi aux clients étrangers de rembourser les prêts afin d'assurer une rentrée d'argent. [...]
[...] Ce nouveau new deal est surtout orienté dans le domaine social ; les principales mesures sont : le Wagner Act qui renforce le rôle des syndicats et des négociations collectives ; Social Security Act qui met en place un système de sécurité sociale ; Work Progress Administration qui embauche des chômeurs pour des travaux d'utilité générale et enfin une nouvelle politique de grands travaux. L'Etat américain change donc de nature ; il s'immisce dans l'économie et dans le partage des revenus. [...]
[...] Afin de calmer la crise et de réduire ses effets, l'Etat met davantage en avant la sous-consommation que la surproduction : il décide donc d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages. On retrouvera dans cette politique des théories keynésiennes même si ce dernier ne sera jamais, contrairement à ce que certains journalistes souhaitaient, le mentor de Roosevelt Roosevelt n'étant pas un économiste, il s'entoure alors de conseillers spécialistes dans cette matière. Après de longues concertations, il met au point une politique assez innovante qui sera composée des deux New Deal. De mars à juin 1933, c'est le premier New Deal. [...]
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