C'est un moment fondamental de l'histoire de France. C'est l'époque de l'adhésion des Français à la République, ce qui était loin d'être évident.
En 1870, la France est la seule République d'Europe. Et la IIIe République a duré, plus de 70 ans, cela prouve que les Français ont voulu qu'elle marche (...)
[...] D'un côté les Légitimistes qui réclament l'affiliation bourbonne (Louis XVI, Charles comte de Chambord ) et un retour à l'Ancien Régime. Ce sont les plus radicaux, ils comptent environ 50 députés. Et, de l'autre côté l'on trouve les Orléanistes et leur idéal de monarchie constitutionnelle. En 1873, avec l'arrivée du successeur de Thiers, le général monarchiste Mac Mahon, l'on est proche de la Restauration. Mais le comte de Chambord refuse le drapeau bleu-blanc-rouge et la Restauration est évitée. Finalement la République sera reconnue en janvier 1875. [...]
[...] Le conflit est alors inévitable avec Mac Mahon. En mars 1876, les Républicains gagnent les élections et le conflit éclate en 1877. Le 25 juin 1877, Mac Mahon dissout l'Assemblée. Les Républicains, aidés par la mort de Thiers la veille, gagnent une nouvelle fois : 326 députés contre 206. Mac Mahon démissionne, le nouveau Président est alors Jules Grévy. Les campagnes se sont finalement ralliées a la République. Le Président va alors perdre de son pouvoir, au profit de l'Assemblée, grande gagnante de ces crises. [...]
[...] Le résultat est inattendu. Les Républicains obtiennent 150 sièges contre 400 aux monarchistes. Les campagnes voulaient la paix alors que les Républicains proposaient la résistance. Le lien institution - assemblée se fait grâce à un vieux monarchiste : A. Thiers (né en 1797). Il signe le traité de fin de guerre à Francfort qui scelle la défaite : perte de l'Alsace, d'une partie de la Lorraine et de 5 milliards de francs or pour l'Allemagne. Mais le fossé entre les Républicains de Paris et les monarchistes de campagne se creuse. [...]
[...] Napoléon III se préoccupe aussi plus du social. Le bilan économique est plutôt favorable du fait de la conjoncture internationale favorable. Le revenu moyen a ainsi augmenté d'environ par an. Mais ce développement était surtout industriel, au détriment de l'agriculture. Les accords de 1860 sur le libre échange donnèrent lieu à des débats violents mais, finalement, le commerce extérieur resta très dynamique. La fin de règne se déroula bien sûr dans le contexte de la défaite de 1870. Ce fût un coup de tonnerre, un fait inattendu. [...]
[...] En 1870, la France est la seule République d'Europe. Et la IIIème République a duré, plus de 70 ans, cela prouve que les Français ont voulu qu'elle marche. Alors que les deux précédentes Républiques avaient été éphémères. Bilan du second empire Ce fut un régime autoritaire. L'empereur avait le pouvoir exécutif et l'initiative des lois. Les autres pouvoirs avaient de simples prérogatives de contrôle des lois. Le Conseil d'Etat rédigeait et préparait les lois. Le Sénat était nommé par l'empereur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture