L'évolution de l'économie entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème nous a montré que cette dernière fut caractérisée par une alternance cyclique entre dépression et période de prospérité.
Le déroulement en est toujours le même : après quelques années d'expansion, on arrive à un réel « boom économique ».
Puis, Brusquement, éclate la crise : effondrement des prix et de la production, multiplication des faillites, hausse conséquente du chômage (...)
[...] A la mi novembre, les titres en bourse avaient perdu plus de la moitié de leur valeur. LA CRISE ECONOMIQUE La plupart des historiens mettent en avant la chute vertigineuse des cours en avant pour expliquer la crise économique. Cependant, il est à rappeler que cette crise trouve aussi son fondement dans un certain ralentissement de l'activité économique : la production d'automobiles passe de en mars à en septembre ; les indicateurs économiques (production, emploi, et prix) avaient d'ailleurs changé e direction dès le mois de Juin. [...]
[...] Les faillites d'entreprises et de Banques en provoquent d'autres et ainsi de suite. De 1929 à 1932, l'activité américaine se ralentit très fortement : le revenu national chute de 87 à 41 milliards de dollars. Le chômage atteignit 13 millions de personnes en 1933, et ceux qui conservèrent leur travail virent leur salaire revu à la baisse et leur nombre d'heures fortement réduit. Dans un tel Etat de surproduction, il n'était pas question pour les entreprises d'investir dans du matériel Neuf : c'est à peine si le matériel est maintenu en Etat de marche. [...]
[...] Ils se tournent alors vers les Etats Unis. Pour enrayer ce mouvement, les gouvernements européens entament une baisse des taux qui rendent l'investissement plus attractif mais qui augmente le risque. Les Etats Unis baissent à leur tour de façon considérable les taux d'intérêts. Ils ne maitrisent plus le risque et permettent des opérations anormalement risquées. Sources : Wikipedia, article sur la crise de 1929 Dictionnaire d'Economie, Jean Yves Capul Fontaine Picard, BTS 1ère année d'Economie Magnard, Histoire 1ère, collection J. [...]
[...] Comme toute crise, celle qui s'est déroulée à partir d'octobre 1929 a apporté avec elle un certains nombres de conséquences sociales et humaines. Il est concevable que les indicateurs économiques plutôt bons et rassurants en 1929 ont contribués à la recherche du rêve d'une économie sans crise. LA CRISE BOURSIERE Octobre 1929 : les économistes se divisent sur le rôle joué par la spéculation dans la crise qui débute le 23 octobre. Pour les uns, il s'agit d'un accident de parcours mal résorbé par la suite, pour les autres, il s'agit d'une réelle crise qui mettrait fin à plusieurs années de prospérités. [...]
[...] Cependant, à partir de mars 1928, on constate un réel caractère spéculatif : les titres ne sont plus détenus que quelques heures par un même actionnaire. Peu à peu, ce mouvement perd tout lien avec la réalité économique et le montant des dividendes distribués. On passe alors d'une participation motivée par l'économie, à une prise de risque due à un caractère psychologique. Cependant, le Jeudi 24 Octobre (Jeudi noir), ce fut la panique : près de 13 millions de titres furent offerts par les vendeurs dans la journée, ces derniers cherchant à récupérer leurs bénéfices. La demande étant très faible, les cours se sont effondrés. [...]
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