Conséquences de la première guerre mondiale, 1914-1918, bilan démographique, génocide arménien, bilan économique, général Ludendorff
En 1918, le général Ludendorff est le vrai patron de l'Allemagne.
Débarrassé du front russe, le général Ludendorff ramène en France 43 divisions.
Mais, les américains font faire pencher la balance du côté des alliés à partir d'été 1918. La dernière grande offensive allemande menée à partir du 21 mars 1918 va être contré par les alliés.
Le commandement revient alors au maréchal Foch qui bénéficie d'un renfort américain s'élevant à 2 millions de soldats et d'un flot de matériels de guerre.
De juillet à novembre 1918 : la Bulgarie, la Turquie, l'Autriche-Hongrie s'effondrent. Le 8 novembre 1918, l'Allemagne capitule, et ainsi le lendemain le Kaiser Guillaume II abdique.
Dès lors, la République est proclamée et est dirigée par Weimar.
[...] Les nazis tireront des leçons du 1ier génocide de l'Histoire : Qui se souvient de l'extermination des arméniens ? aurait lancé Hitler en 1939 à la veille de massacrer les handicaps de son pays. C'est seulement dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir lors de ce génocide via l'Eglise Orthodoxe Arménienne contre les intérêts turcs. II°)Le bilan économique et matériel l'appauvrissement des régions détruites *Le bilan économique et matériel est tout aussi désastreux pour les pays qui ont subis sur leurs sols des combats : France, Belgique, Serbie contrairement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. [...]
[...] Les conséquences de la première guerre mondiale En 1918, le général Ludendorff est le vrai patron de l'Allemagne. Débarrassé du front russe, le général Ludendorff ramène en France 43 divisions. Mais, les américains font faire pencher la balance du côté des alliés à partir d'été 1918. La dernière grande offensive allemande menée à partir du 21 mars 1918 va être contré par les alliés. Le commandement revient alors au maréchal Foch qui bénéficie d'un renfort américain s'élevant à 2 millions de soldats et d'un flot de matériels de guerre. [...]
[...] La reconstruction suppose des bras et impose de faire appels à la main d'œuvre étrangère : En 1919, le nombre d'étrangers s'élevait à 1,4 millions en France tandis qu'en 1931, il y en avait 2,9 millions. L'inflation est très rapide. Conclusion : L'Europe ne domine plus l'Europe à la fin de la guerre. Les Etats-Unis sont devenus les créanciers de l'Europe ; ils détiennent, en effet, la moitié des réserves des stocks d'or mondiale. Les monnaies européennes sont dépréciées, les prix sont multipliés par 3,5. La première monnaie est le dollar. Dans les colonies, l'autorité de l'Europe est contestée. Les peuples colonisés ayant participé aux combats revendiquent une amélioration de leurs sorts. [...]
[...] Cela engendre un vieillissement de la population et un déséquilibre de la structure par sexe. En moyenne, se sont en effet français et 1300 allemands qui sont morts par jour entre 1914-1918. La France, proportionnellement à sa population, c'est le pays qui a le plus souffert avant l'Allemagne. On dénombre 1,4 millions de soldats français morts durant la Grande Guerre. Ces 1,4 millions de soldats français morts engendrent veuves mariées et 3 millions de blessés et 1 million d'invalides. Les paysans qui ont fourni l'essentiel des soldats dans l'artillerie furent les plus touchés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture