Conquête hitlérienne, 1939-1941, victoires allemandes, Europe, Hitler, axe de la guerre
La responsabilité d'Hitler prévaut, même si on peut dénoncer les erreurs des démocraties (appeasement britannique, esprit munichois en France, abstention américaine).
En termes démographiques, l'Axe et l'Entente se valent, mais les alliés disposent des empires coloniaux. Cependant, l'Allemagne n'a pas d'accès direct aux matières premières et aux denrées alimentaires. Finalement, les Allemands ont une supériorité militaire presque partout en terme technologique : aviation, blindés, infanterie ; seule la marine est faible.
[...] La conquête hitlérienne (1939-1941) Les belligérants La responsabilité d'Hitler prévaut, même si on peut dénoncer les erreurs des démocraties (appeasement britannique, esprit munichois en France, abstention américaine). En termes démographiques, l'Axe et l'Entente se valent, mais les alliés disposent des empires coloniaux. Cependant, l'Allemagne n'a pas d'accès direct aux matières premières et aux denrées alimentaires. Finalement, les Allemands ont une supériorité militaire presque partout en terme technologique : aviation, blindés, infanterie ; seule la marine est faible. L'opinion allemande fait boc autour du charismatique Führer, et les opposants sont enfermés à Buchenwald ou à Dachau. [...]
[...] La Grèce est vaincue en avril 1941. Au Maghreb, l'Africa Kops de Rommel s'oppose aux troupes anglaises, repoussée sur la frontière égyptienne. De plus, l'Angleterre conquiert la Syrie et le Liban pour éviter les dons à Hitler par Vichy des aérodromes. Dès juin 1941, l'offensive contre l'URSS commence : c'est pour Hitler une croisade contre le bolchevisme juif. Les troupes allemandes déferlent en URSS et l'armée rouge est subjuguée. Cependant, l'hiver, la résistance populaire et l'arrivée des troupes orientale font échouer la grande offensive sur Moscou. [...]
[...] Les échanges USA-UK explosent. En URSS, les masses sont mobilisées, poussées par une propagande active et un sentiment patriotique. En Allemagne, on passe d'une économie de guerre éclair à une économie de guerre totale seulement en 1941 : Hitler veut cependant constituer des stocks que des guerres éclairs n'affaibliraient pas trop. De plus, le rationnement et la réglementation des prix et des salaires empêchent l'inflation. On notera que l'Allemagne est passée tardivement à une économie de guerre longue, ce qui peut expliquer sa défaite. [...]
[...] Soucieux de garder leurs approvisionnements en fer norvégien, l'Allemagne envahit le Danemark et la Norvège dès avril 1940. Le plan allemand consiste à traverser les Ardennes, peu protégées. La Hollande et la Belgique sont écrasées. Les troupes françaises et anglaises réembarquent à Dunkerque. La France est écrasée en un mois ; l'armistice est signé le 22 juin. L'arrivée de Churchill au pouvoir signe l'arrêt de l'appeasement. Hitler veut envahir l'Angleterre, mais, du fait de la dispersion des armées allemandes, de l'obtention du radar et du courage britannique, Hitler échoue lors de la bataille d'Angleterre. [...]
[...] La mobilisation économique des belligérants Le terme économie doit entendu sous deux aspect : l'économie de guerre 5(emprunts pour la nation, mobilisation du corps social ) et la guerre économique (blocus, bombardement des usines Du côté des alliés, au début de la guerre, l'espoir d'une guerre courte entraîne la non mobilisation de l'économie : on cherche surtout à juguler l'inflation. Après la défaite française, l'économie anglaise réagit : rationnement, fiscalité accrue, révision du budget. Les USA votent la loi prêt bail en mars 1941, autorisant les USA à prêter du matériel de guerre. [...]
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