Congrès de Vienne, 1815
Voici une fiche qui traite du Congrès qui s'est déroulé à Vienne en 1815, rassemblant les souverains des grandes puissances suite à la chute de Napoléon 1er le 6 avril 1814. il faut alors garantir la paix en Europe et restaurer les dynasties légitimes.
[...] Effectivement, durant son séjour, il n'eut d'autre pensée que de remonter sur le trône. Ce qui détermine alors l'homme de l'île d'Elbe à ne plus attendre, ce sont les démarches de Louis XVIII pour obtenir son internement dans une résidence éloignée où il serait désormais traité en prisonnier de guerre. Et il ne t'attarde pas à reprendre sa liberté, et quand il rentre aux Tuileries, la nation le laisse faire, parce qu'il lui promet la liberté, la paix, et surtout parce qu'il représente à ses yeux la Révolution Les derniers travaux du Congrès sont axés sur la Confédération germanique ; tous les gouvernements proposent en faveur de l'Autriche le rétablissement de l'autorité impériale car cette autorité était quasi-nulle, mais Vienne ne voit qu'en ce titre, un embarras. [...]
[...] Bibliographie : CARON L'Europe au XIXème siècle, des nations aux nationalismes (1815- 1914), Paris, A. [...]
[...] La puissance britannique se méfie des prétentions russes à jouer un rôle en Europe et craint les réactions françaises. Quant à la France, elle est représentée par Talleyrand (agissant au nom de Louis XVIII), son rôle dans ce congrès est par ailleurs assez discuté. Sa victoire, cependant, est de participer aux décisions prises. Lors du Congrès on traite les affaires italiennes, la question saxo- polonaise : le roi de Saxe demande sa liberté, et voyant qu'il s'obstine, son royaume entier est administré à la Prusse. [...]
[...] C'est finalement le 9 juin 1815 qu'est signé l'Acte final du congrès de Vienne, rédigé par Gentz. III-Les résultats du Congrès de Vienne L'Europe est dessinée de façon à équilibrer les puissances et à restaurer les dynasties légitimes. Les petites puissances sont donc tenues à l'écart. Inchangé, le Royaume-Uni obtient surtout des avantages commerciaux et coloniaux comme Ceylan, Le Cap, l'îlot d'Helgoland, Malte et les îles Ioniennes. Elle se rassure également avec la constitution d'un royaume des Pays-Bas, ce qui empêche toute entreprise française vers la côte flamande. [...]
[...] IV-Conclusion Pour Gentz, le Congrès de Vienne fut un abus de force de la part des grandes puissances. L'Acte final paraissait imparfait car les diplomates de 1815 ont mis près d'une année à pourvoir l'Europe de mauvaises lois et ils en passeront un siècle à réparer le mal fait. Aussi, l'équilibre fragilisé par les aspirations nationales additionnées à l'épisode des Cents Jours sera consolidée par la Sainte Alliance conclue le 26 septembre 1815 entre la Russie, l'Autriche et la Prusse. [...]
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