cours sur la société de l'Ancien Régime: l'historien et la société, décrire la société, les conséquences
[...] Les conséquences Cette représentation conditionne la manière dont est organisée la vie de la société de l'ancien régime. -la société est une société très inégalitaire -société obnubilée par le respect des hiérarchies (les différences des statuts doivent être tout le temps visibles, couleurs/tissus interdits à certaines classes) -société relativement fugée, un homme doit rester dans la place attribuée à la naissance (s'il est né paysan, il mourra paysan). Cependant, dans la réalité, elle n'exclut pas l'ascension sociale. Ceux qui parviennent à devenir nobles, ils font tout pour fermer la porte de la noblesse aux autres. [...]
[...] Dans notre société, on a essayé de lutter contre des choses très communes (ex : titres héréditaires). Il n'existe pas de groupes définis par la loi, on distingue les personnes qui disposent des moyens de production (bourgeois), des personnes qui disposent de la force de travail (ouvrier, cadres). Ces groupes n'ont aucune existence légale, c'est une existence sociologique, et ont des représentations (syndicats). Pour d'autres sociologues, on classifie les personnes selon leurs choix de vivre etc. Les discours influent sur la réalité. [...]
[...] L'individu n'est pas reconnu, l'homme de l'époque doit subir beaucoup plus de contraintes que l'homme d'aujourd'hui. Il est membre de bcp d'institutions qui pèsent sur lui : la famille (les parents ont un pouvoir sur les enfants), la seigneurie (paysans dépendants des seigneurs, prélèvent une part de leur revenu), la paroisse (contrôle la présence à la messe, la moralité), la vassalité (les petits nobles doivent obéissance à leur suzerain), corporation . -C'est une société pas si harmonieuse que l'on entend, il y a des tensions contre le pouvoir royal (ex : 1557, révolte des Pitauds) A partir des années 1530, il y a des villes qui ferment les portes pour ne pas recevoir les pauvres, expulsent les pauvres, il y a des émeutes comme à Lyon (grande Rebeyne, 1531). [...]
[...] Cette division est formée par des groupes. Selon les contemporains, ce n'est pas la fortune qui caractérise ces groupes, mais c'est l'estime, l'honneur et la dignité attachée aux fonctions sociales exercée. C'est une idéologie, un système de penser qui a pour but de masquer une réalité. Dans cette idéologie, la fonction la plus prestigieuse est prêtre, puis guerrier, puis paysan. Cette idéologie a été inventée par le clergé. Les hommes interprètent cette organisation comme une organisation divine, voulue par Dieu. [...]
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