Commentaire de texte
Intervention de Léon Gambetta à la Chambre des députés
(Extraits des débats du 17 mai 1877)
En 1875, les Lois Constitutionnelles de la troisième République sont votées par l'Assemblée en place. Ces lois ne sont pas précises et peuvent être interprétées de différentes manières. De ce fait les forces politiques de cette époque, les monarchistes et les républicains, avaient deux visions discordantes de l'application de cette constitution. Le Document illustre bien cette opposition.
I. Le problème de l'interprétation des lois constitutionnelles
II. La probable dissolution de la Chambre
[...] au dessus de la responsabilité qui vous est départie et qui est déterminée, limitées par la Constitution ! l.18-19). - Gambetta affirme que cette position lui a été dictée par ses conseillers (l.15) qui sont son entourage et la droite bonapartiste désireux d'un coup de force. I. B. La vision des républicains (Léon Gambetta) - Gambetta s'oppose à la vision du Président qu'il juge comme fausse. elle n'est pas vraie cette phrase l.14). La responsabilité du Président ne va pas au-delà de son rôle constitutionnel. [...]
[...] Commentaire de texte Intervention de Léon Gambetta à la Chambre des députés (Extraits des débats du 17 mai 1877) En 1875, les Lois Constitutionnelles de la troisième République sont votées par l'Assemblée en place. Ces lois ne sont pas précises et peuvent être interprétées de différentes manières. De ce fait les forces politiques de cette époque, les monarchistes et les républicains, avaient deux visions discordantes de l'application de cette constitution. Le document illustre bien cette opposition. Il s'agit d'une intervention de Léon Gambetta à la Chambre des députés. [...]
[...] Comment s'est posée la question de l'interprétation de la Constitution pendant la crise de mai 1877 ? En quoi ces oppositions partisanes ont-elles influencé la future conception du pouvoir selon les différents bords politiques ? Nous verrons dans un premier temps quels problèmes a posé la constitution durant cette crise. Puis dans un second temps, nous étudierons la question de la dissolution de la Chambre. I. Le problème de l'interprétation des lois constitutionnelles I. A. La vision du Président Mac Mahon - Léon Gambetta lui reproche de considérer son rôle de Président de la République comme supérieur à celui des autres organes des institutions républicaines. [...]
[...] La réaction des républicains - Gambetta accuse les monarchistes de vouloir préserver leur pouvoir malgré leur mise en minorité par les dernières élections. en rappelant des hommes repoussés trois ou quatre fois par le suffrage populaire l.26-27). - Il affirme que le peuple est derrière le parti républicain. nous retournerions devant le pays qui nous connaît, qui nous apprécie l.29-30). De plus, le parti a gagné la confiance du peuple en montrant qu'il ne trouble pas la paix. ce n'est pas nous qui troublons la paix l.30) Pour conclure : - Ce document permet de comprendre la vision républicaine des institutions : le désir d'un régime plus parlementaire. [...]
[...] - Il demande le respect de la constitution, c'est-à-dire le gouvernement du pays par le pays (l.12). Il veut donc que le pouvoir soit dans les mains du parlement qui représente directement le peuple. De plus, à cette époque, les républicains sont majoritaires à la Chambre mais le Présidents et le Sénat sont monarchistes. Ces derniers ne représentent donc pas le peuple. - Les républicains craignent un pouvoir trop personnel qui a conduit à l'abolition de la République lors de l'élection de Napoléon III. [...]
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