Combats de la résistance, refondation républicaine, IVe République, chute de la IIIe République, régime de Vichy, France, Occupation
A la suite de la débâcle militaire française et de l'armistice du 22 juin 1940, le territoire métropolitain est divisé. Seuls la zone sud et l'empire colonial échappent à l'occupation allemande, mais ils sont administrés depuis Vichy par un gouvernement qui rompt avec la tradition républicaine et collabore avec les autorités nazies. Ce gouvernement de Vichy est formé et présidé par un héros de la Première Guerre mondiale, Philippe Pétain. Il fait alors figure d'« homme providentiel », ce qui nourrit le maréchalisme.
[...] Il y a donc un détachement et des mouvement de résistance qui naissent. Les républicains sont contre le “pétainisme” qu'ils considèrent comme un régime autoritaire. Leur motivation première de l'entrée en résistance est le refus de l'occupant. Autour du Général De Gaulle, qui lance, le 18 juin 1940, un appel à poursuivre le combat, quelques milliers de volontaires rejoignent les Forces françaises libres ( FFL). Le chef de la France libre cherche à rallier l'empire colonial puis à organiser la Résistance intérieure. [...]
[...] L'assemblée constituante a élu De Gaulle comme président de la République. Le premier projet concernant la création d'un chambre unique au parlement a été refusé par De Gaulle qui veut un pouvoir exécutif fort ce qui n'a pas été proposé par l'Assemblée. Ainsi, convaincu qu'il sera rappelé, il démissionne en janvier 1946. Or ce ne fut pas le cas. Le second projet est approuvé par 53% des votants en octobre 1946, mais le fort taux d'abstention ( témoigne de la faible mobilisation des électeurs. [...]
[...] Durant laquelle la France choisi de se ranger du côté américain en adoptant la doctrine Truman. A partir de là, il n'est plus possible que les communistes fassent partis de l'assemblée, ils en sont donc exclus à partir de mars 1947 et ne peuvent plus faire parti du gouvernement. Il ne reste que des petits partis, la SFIO et le MRT, qui n'ont pas la majorité. Ils doivent donc faire des programmes avec des petits partis et former des coalitions. [...]
[...] La résistance a pour rôle de reconstituer la République. La résistance L'invasion de la zone Sud en novembre 1942 et l'instauration du STO, entraînent une hausse des effectifs de la résistance organisée, qui s'est engagée dans la lutte armée depuis le printemps 1942. A l'automne 1943, un bon nombre de réfractaires au STO, ayant en moyenne 20 ans rejoigne le maquis. On appelle “maquisard” les résistants armés. Il y a différentes formes de résistances. Il y a aussi des travailleurs comme ceux de la SNCF qui font eux aussi de la résistance en faisant des sabotages sur les chemins de fer ou les trains. [...]
[...] On change alors la devise par Travail, Famille, Patrie” qui marque une rupture du régime avec les valeurs républicaines. La Marianne est remplacée par la figure de Jeanne D'arc. La population française fait confiance au maréchal car il a 84 ans, il est donc vu comme un sage, un homme de confiance. Le gouvernement de Vichy poursuit une politique d'exclusion et de répression. Dès octobre 1940, le premier statut des Juifs les exclut de nombreuses professions et la citoyenneté est retirée aux naturalisés récents et aux Juifs d'Algérie. [...]
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