cours portant sur les changements démographiques et sociaux en Algérie, et la prépondérence française en Tunisie
[...] Ils réussisent à augmenter la balance, mais ce n'est qu'au début de 1950 que l'équilibre entre la France et l'Italie est atteinte. Les populations juives et européennes vivent surtout en ville, et dans les campagnes on trouve des tunisiens musulmans. Modification économique Les problèmes démographiques vont tenter d'être résorbées en attirant des français avec le droit du sol, et en émigrant vers la Tunisie, et incités à coloniser les terres. Entre la France et le Bey des accords ont été signés, et les français peuvent acheter des terres. [...]
[...] On est après l'insurrection, où la colonisation des terres devient un instrument de la colonisation française. Il faut donc qu'il y ait plus de français, et on incite les français à partir. Les départs sont légitimés par une hausse démographique en France. Les futurs colons sont séduits par les entreprises de l'Etat car espèrent vivre une vie plus confortable là-bas, et travailler une « terre vierge » et donc faire fortune. Parmi ces gens, on trouve aussi des espagnols et des italiens qui fuient aussi la famine et le chômage. [...]
[...] Les algériens ont un droit de vote réduit, mais peuvent voter pour les votes municipaux. En plus, les institutions pour lesquelles ils votent ne les représente pas. La France n'a pas appliquée les beaux idéaux targués. Pour légitimer le régime de l'indigénat, on dit que c'est pour conserver la société indigène. Les musulmans sont d'une certaine manière des français incomplets. Le code de l'indigénat a été d'abord appliqué en Algérie puis dans les autres colonies françaises, mais pas dans les protectorats. [...]
[...] On a pas de conquête militaire, d'abord l'Etat obtient les terres puis incite les gens à s'installer. On ne va pas voir apparaître des villages à la française. Beaucoup de propriétaires terriens ne vivent pas sur place, mais en ville, et confient aux tunisiens qui sont rémunérés. Ils cultivent surtout le blé et les oliviers, qui sont à très haut rendement. Pour accompagner cette agriculture, il y a nécessité de mettre en place des infrastructures (chemins de fer, ports, routes). [...]
[...] Populations et villes Les européens ne sont pas tous des colons. Par ailleurs, ils sont appelés « pieds noirs ». Cette expression a été forgée en métropole dans les années 60's. On a beaucoup d'européens qui vivent en ville, ce sont généralement des commerçants voire des fonctionnaires. De plus en plus, ils peuplent les villes et on a un fort exode rural des indigènes à partir du XX siècle. Dans certaines villes, on a autant d'européens que d'algériens. Les villes deviennent des centres commerciaux et sont largement remodelées. [...]
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