Fiche d'histoire : Cohésion et crise de l'identité nationale : 1914-1918
La prolongation du conflit est chargée de tensions qui feront voir une communauté nationale fragile.
Pas de plan
[...] - un cinquième groupe peux être ajouté de ceux qui restent silencieux Gide, Proust, Valery, Anatole France. Au fur et à mesure que la guerre se poursuit, le sentiment national cède un peu de place au pacifisme. Le premier courant reste cependant très largement dominant. Conclusion : Les forces politiques spirituelles et intellectuelles du pays vont de le sens de la nécessité de défense nationale, principe de l'union sacrée. La droite en sort raffermie, l'Eglise supporte le patriotisme. Les interrogations qui se développe au fil du temps portent les germes de la crise à venir. [...]
[...] La CGT se déporte vers la gauche par rapport à l'Union sacrée du début pour adopter une position centriste : la grande révélation de la guerre reste de le poids du sentiment national dans le monde ouvrier. Les droites Ne sont pas autant affecté que les partis de gauche, justement parce que la droite n'est pas organisée en partis, exception faite de la l'Action libérale populaire qui a vocation de devenir un grand parti catholique. Les droites insistent sur le fait que face à l'ennemi, les distinctions socio politico-religieuses ne comptent plus ; Barres défend un nationalisme œcuménique. [...]
[...] Cohésion et crise de l'identité nationale : 1914-1918 La prolongation du conflit est chargée de tensions qui feront voir un communauté nationale fragile. Les forces politiques et spirituelle et l'évolution de l'Union sacrée. Le début de la guerre se caractérise par une certaine léthargie des partis politique dû aux nombreux départ affectant aussi bien les militant que les dirigeants. Le parti radical Il est inexistant au lendemain de la guerre (l'unique congrès de 1917 ne parvient même pas à faire l'unanimité). [...]
[...] Ils trouvent cependant une forme de participation originale par le Comité d'action : 8 commissions qui règlent les problèmes de l'arrière (allocation, chômage, loyers, renseignements sur les blessés, ambulance et approvisionnement) A l'encontre de la Chartes d'Amiens, la CGT propose aux socialiste de travailler de concert, amorçant le passage de l'esprit révolutionnaire au réformisme. A l'automne 1914 se crée un groupe d'opposition nationale à l'Union sacrée atour du journal syndicaliste La Vie ouvrière. Ses principales figures sont Pierre Monatte, Alphonse Merrheim, Louise Saumonneau, et Léon Trotski. Le groupe prend l'initiative de deux réunions internationales en septembre 1915 et avril 1916, respectivement dans l'Oberland berlinois et en Suisse. [...]
[...] La balance penche du côté étatique. Les catholiques en effet sont en masse patriote voire nationaliste quand le pape Benoît XV au contraire exige la paix avec poigne, voulant faire cesser l'horrible boucherie qui déshonore l'Europe Quand il lance un appel aux chefs des peuples belligérants en faveur de la paix le 1er août 1917, la carte de guerre est clairement favorable à l'Allemagne, ce qui lui vaut de se faire traité de pontife allemand par Clemenceau, et d'alimenter la rumeur infâme idée selon laquelle l'Eglise a déclenché la guerre et souhaite la défaite de la France. [...]
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