cohabitation, gouvernement, Balladur, Premier Ministre, élection
La cohabitation repose la question institutionnelle des rapports entre Premier Ministre et Président de la République. Avant 86, à 2 reprises, un Premier ministre joue un rôle important et conteste dans les sondages la prééminence du Président de la République (68 avec Pompidou qui prend en charge la crise sociale, et 69-72 avec Jacques Chaban-Delmas). Autrement, retrait du Premier Ministre par rapport au Président.
[...] Balladur accepte le poste et nomme un gouvernement beaucoup plus équilibré que celui de 86. Juppé aux affaires étrangères Simone Veil affaires sociales Pasqua Intérieur Nicolas Sarkozy, ministre du budget : cursus atypique (faiblement diplômé, maîtrise de droit privé, DEA en 81, mais échoue à Sciences Pô) mais ascension rapide. Engagement politique très précoce. Adhère à l'UDR dés 74, Mairie de Neuilly en 83. Député. Se fait connaître en 93 en tant que porte- parole du gouvernement Balladur. La méthode Balladur Il ne veut pas gouvernement de manière brutale et limite les effets d'annonce. [...]
[...] Propose 1 méthode de gvt : concertation, puis décision. Style de gvt apprécié par l'opinion publique qui se lassait de l'affrontement verbal droite gauche. Politique néanmoins libérale qui réforme davantage la société que les réformes Chirac de 90. Emprunt public en 93 : l'Emprunt Balladur très populaire qui permet de souscrire à un emprunt de 110 milliards de francs auprès des Français Réforme des retraites en 95 dans le privé : allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans. [...]
[...] Nouvelle opposition en 88 de la droite. Mais les thématiques politiques qui avaient été mises en place en 82 83 domine la vie politique Française du début des 90's. On parle d'un libéralisme de gauche Rocard, Premier Ministre : La France n'a pas pour vocation d'accueillir toute la Méditerranée (phrase reprise par Sarkozy). Thématique Européenne commence à diviser la droite. Une partie commence à rejeter l'Europe (comme de Villiers). Dans le RPR, le traité de Maastricht (en 92) divise : une partie de la direction, derrière Juppé et Chirac invite à voter oui une autre partie (Pasqua, Seguin) invite à voter non La seconde cohabitation, Balladur de 93 à 95 La débâcle de la gauche en 93 Les élections de 93 sont à la fois inquiétantes et dramatiques pour la gauche. [...]
[...] D'une cohabitation à l'autre, 86-95 La cohabitation repose la question institutionnelle des rapports entre Premier Ministre et Président de la République. Avant 86, à 2 reprises, un Premier ministre joue un rôle important et conteste dans les sondages la prééminence du Président de la République (68 avec Pompidou qui prend en charge la crise sociale, et 69-72 avec Jacques Chaban-Delmas). Autrement, retrait du Premier Ministre par rapport au Président. Gouvernement de Chirac L'hégémonie du RPR Gvt dominé par des membres du Parti de Chirac : Edouard Balladur (économie et finances, et privatisations), Juppé secrétaire d'Etat, Pasqua à l'Intérieur, Bernard Pons (Territoire d'Outre Mer), Seguin (affaires sociales), Barzach (santé).Mots d'ordre : Sécurité et Libéralisme. [...]
[...] L'échec de 1988 Moins de 2 ans après avoir remporté les législatives, la droite perd les présidentielles de 88. Les présidentielles La droite classique présente 2 candidats : Raymond Barre pour l'UDF Jacques Chirac pour le RPR Crise de l'UDF : le courant libéral et centriste qu'incarnait VGE se cherche un nouveau leader. RPR : maintient du leadership de Chirac. Les Français le qualifient par rapport à Barre : ce dernier fait contre 19% pour Chirac au 1er tour. droite perd 12 points par rapport à 81 +12 pour le FN. [...]
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