classe ouvrière, prolétariat industriel, développement du monde ouvrier, déclin ouvrier, XIXème siècle
La classe ouvrière, mise en lumière par Karl Marx, a évolué depuis le XIXe siècle. Elle se détermine par le sentiment d'appartenance à une classe sociale qui ne dispose pas de la propriété des moyens de production et qui vend sa force de travail.
[...] Les caractéristiques de ce nouveau prolétariat : en moyenne une faible qualification, en correspondance avec une faible alphabétisation pour des postes peu qualifiés. Ce qui va de pair, c'est l'importance du recours au travail des femmes. C'est la raison pour laquelle il faut éviter d'évoquer une croissance du travail au XXème (déjà un travail féminin au XIXème), il y a également le travail des enfants. On y aura recours avant la législation qui régira le travail des enfants (il sera progressivement limité à mesure que la réglementation des enfants progresse). [...]
[...] Les ouvriers ont pu représenter jusqu'à 40% de la population active (en 1975, presque à ce niveau là). C'est à ce moment là que Touraine évoque le déclin de la classe ouvrière. Ce développement est le produit de deux grandes vagues d'industrialisation : 2 révolutions industrielles : on a d'une part des branches anciennes qui vont se maintenir tant bien que mal jusqu'à cette période des années 70 (branche fragiles, traditionnelles ( pas forcément très performantes et compétitives, mais elles subsistent tant bien que mal). [...]
[...] Il y a également un ouvrage de Blanqui et d'autres auteurs également : une étude parmi beaucoup d'autres qui amène l'environnement à prendre conscience de la condition prolétaire. Cette condition va changer dans le dernier quart du XIXème. Il y a clairement une évolution dans ce dernier quart que l'on peut associer au développement d'une reconnaissance syndicale ( les salaires ouvriers commencent à augmenter dans le dernier quart du XIXème. D'ailleurs, les économistes s'entendent pour dire qu'il y a moins de flexibilité salariale (moins de période de baisse ( donc vont globalement augmenter). [...]
[...] Mais les ouvriers qui connaissent leur métier vont subsister (comme les Canuts ( activité de la soie ( ils se sont révoltés en 1831 et en 1834 : révoltes des Canuts qui ne sont pas des ouvriers prolétaires ( ce sont des maîtres artisan (hiérarchie dans ce qui ressemble à une corporation) qui ont leur propres ateliers (sont leur propre patron), qui ont une grande qualification. On est dans le Domestic System ( la préoccupation d'un artisan entre autre, c'est d'écouler sa marchandise au meilleur prix ( leurs revendications ne sont pas liées à des revendications prolétaires, mais à des revendications de petits patrons. Les Canuts avaient négocié préalablement un tarif, un prix minimum, et le gouvernement a décidé du jour au lendemain d'abolir ce tarif minimum : provoque des révoltes très importantes). Cette tradition de l'ouvrier de métier va perdurer. [...]
[...] Ils ont tendance à changer de place car il y a peu de contrats écrits ( très facile à mettre en cause. Les héritages de la société préindustrielle : Le monde ouvrier au XIXème ne peut pas être totalement assimilé à la définition faite ci-dessus au niveau du temps de travail, des conditions car il y a une diversité ouvrière où il subsiste des formes intermédiaires d'organisations (prolétariat associé au Factory System). Évocation de deux figures ouvrières : - Le paysan ouvrier ou l'ouvrier paysan ( pas un paysan qui devient ouvrier ( c'est un paysan qui a une certaine période fait un travail ouvrier : travail ouvrier temporaire où le paysan ouvrier reste dans son univers ( on lui apporte les matières premières ou il se fournit en matières premières, ainsi qu'en équipement, et en capital (pas forcément très important pour pouvoir être placé dans des fermes). [...]
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