cours portant sur les citoyens, citoyennes et les étrangers à Athènes.
[...] Ils ont un rôle moins visible, mais un rôle aussi important aux yeux des dieux, ce qui est essentiel. CONCLUSION : Les cités grecques sont avant tout un club d'hommes, un « club de citoyens » (Pierre Vidal-Naquet) mais ce n'est pas uniquement ça. Il y a une place pour les femmes et pour les métèques. La citoyenneté pouvait être perdue par un très grave manquement, et par l'ostracisme. [...]
[...] Par ailleurs, elles n'ont aucun droit politique. Elles ont interdiction de se rendre sur la pnyx (lieu de réunion de l'assemblée). Par exemple chez Hésiode (poète de l'époque archaïque), très lu par les grecs, il nous raconte la création de la première femme Pandore, et son arrivée sur terre est la cause de tous les maux sur la terre. Elles ne sont pas enfermées à la maison (oikos). Elles peuvent sortir pour vendre ce qu'elles produisent dans la maison (textile . [...]
[...] Le chef des démocrates leur promet la citoyenneté, mais finalement ils ne l'ont pas. Les philosophes et les intellectuels ne sont pas que les Athéniens. Par exemple Platon fonde l'Académie, où la plupart sont des métèques. Aristote est aussi métèque. Des étrangers intégrés socialement à la cité Au niveau de la place sociale, on s'aperçoit qu'il y a peu de différences entre les métèques du monde « barbare » et du monde grec. Certains montrent qu'ils ont beau être « barbares », ils n'hésitent pas à montrer qu'ils sont grecs, qu'ils maîtrisent les codes des grecs. [...]
[...] Par exemple, une famille de Siphnos est honorée par la cité pour avoir financé la cité par la triérarchie, et ils ne seront jamais faits citoyens. Gagner sa vie comme métèque Les métèques sont avant tout des marchands et artisans. Cette image a été construite par l'historiographie depuis le XIX siècle. Les historiens se sont interrogés que dans le domaine économique et juridique. Récemment des chercheurs se sont mis à réinterroger les sources, et on s'est aperçus que les métèques travaillaient dans tous les domaines de la cité. [...]
[...] A partir d'un mois, il faut s'enregistrer comme métèque. À ce moment-là, ils vont payer un impôt metoikion, qui est de 12 drachmes pour les hommes et 6 pour les femmes. Ils vont s'inscrire avec un patron (prostatès), et quand il aura besoin d'aller en justice, ce patron va aller à sa place. Enfin, en cas d'attaque de la cité, il est obligé de défendre la cité. Les métèques sont tous les étrangers qui ne résident pas à Athènes, qu'ils viennent de Platée (à côté d'Athènes) ou d'Egypte. [...]
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