La Révolution française se distingue en associant indissolublement, au nom du droit naturel, les droits de l'homme et du citoyen. L'exercice des droits politiques devient ainsi l'expression de la liberté en société. La citoyenneté est la mise en œuvre de la souveraineté populaire ; elle est établie par une constitution et régie par des lois élaborées par le peuple ou ses représentants ».
Il est défini par le Dictionnaire de l'Académie en 1786 comme « habitant d'une ville, d'une cité ». Le citoyen désigne dès la campagne électorale de 1788-89 l'homme devenu libre à la différence du sujet du roi. Il devient le détenteur d'une souveraineté dont il délègue partiellement l'exercice au monarque devenu roi des Français.
[...] Le rôle du citoyen actif ne se limite pas au vote. Il est obligatoirement membre de la garde nationale locale. En étant citoyen, on devient forcément militant, on se doit de défendre sa patrie. Des catégories entières sont donc exclues, on parle de citoyens passifs : les serviteurs à gage et les femmes (elles sont à demi citoyennes, c'est-à- dire qu'elles ont reçu les droits civils, mais pas les droits civiques). Après la fuite du roi et l'affaire du Champ-de-Mars, l'Assemblée révisa la Constitution dans un sens moins démocratique. [...]
[...] Le citoyen pendant la Révolution française La Révolution française se distingue en associant indissolublement, au nom du droit naturel, les droits de l'homme et du citoyen. L'exercice des droits politiques devient ainsi l'expression de la liberté en société. La citoyenneté est la mise en œuvre de la souveraineté populaire ; elle est établie par une constitution et régie par des lois élaborées par le peuple ou ses représentants Il est défini par le Dictionnaire de l'Académie en 1786 comme habitant d'une ville, d'une cité Le citoyen désigne dès la campagne électorale de 1788-89 l'homme devenu libre à la différence du sujet du roi. [...]
[...] On doit tout de même remarquer que cette révision inscrite dans la constitution de 1791 devait avoir effet dès 1793 mais, seulement elle n'entra pas en vigueur avant 1795 et la Constitution de l'an V. La distinction entre citoyens actifs et passifs, c'est-à-dire exclus de la vie politique, fut abolie après le décret du 11 juillet 1792 déclarant la Patrie en danger les citoyens passifs étant admis à faire partie de la garde nationale. Après l'insurrection du 10 août 1792, le droit de vote fut aussi accordé aux citoyens passifs et les critères fiscaux furent abolis jusqu'en 1795. [...]
[...] Pour être citoyen actif, il faut être de sexe masculin, avoir plus de 25 ans, être domicilié dans le canton depuis au moins un an, ne pas être fonctionnaire ni en situation de banqueroute ou de faillite, payer un impôt direct au moins égal à trois jours de salaire d'un ouvrier non qualifié. Un serment civique de fidélité à la Constitution, à la nation, à la loi et au roi est exigé. Une statistique publiée par l'Assemblée nationale, le 27 mai 1791, évalue le nombre des citoyens actifs à soit de la population totale du pays et environ de la population mâle âgée de plus de 25 ans. [...]
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