La Cinquième République au temps du Général De Gaulle, cours d'histoire de 10 pages
Le 8 janvier 1959, DG s'installe à l'Élysée. Lors de la passation des pouvoirs, Coty dira « le premier des Français sera désormais le premier en France ». Cela signifie que le PdR va enfin détenir de vrais pouvoirs et non seulement l'apparence. C'est un changement d'institution et de modèle républicain qui est en train de s'opérer. Le nouveau modèle s'installe progressivement, par de nouveaux textes mais aussi une nouvelle pratique du pouvoir.
I. La mise en place d'un nouveau régime (1958-1965).
II. Du gaullisme triomphant au gaullisme contesté (1965-1969).
[...] Des opposants emblématiques comme PMF ou Mitterrand perdent leur siège (et certains iront au Sénat comme Mitterrand). Les partis de la IVe république qui ont soutenu DG stagnent en nombre de voix pour la SFIO et 11% pour le MRP) mais leur groupe parlementaire se réduit. On a une assemblée nettement orientée à droite avec l'UNR qui rafle 198 députés et les Indépendants (droit libérale) avec 53 élus. Cette alliance va orienter le centre de gravité de l'AN très nettement à droite. [...]
[...] En 1967, il accepte la discussion d'un accord de désistement entre les candidats de gauche au deuxième tour. En 1968, lorsque l'URSS réprime le printemps de Prague, le PCF exprimera sa réprobation. Georges Marchet, plus orthodoxe, va commencer à seconder Waldeck-Rochet. La SFIO de Guy Mollet est aussi dans une situation délicate. Elle a connu une baisse beaucoup plus importante de son potentiel électoral. Elle dépassait les 20% aux élections au début de la IVe République est est passée à 12,5% en 1962. Son potentiel militant s'est aussi affaibli ( militants en 1958 contre en 1965). [...]
[...] L'étape suivante, c'est l'élection du PdR. Le scénario avait été mis au point entre DG et Coty (si les partis de la IVe avaient gagné, DG serait resté PM et Coty PdR). DG va se présenter et reçoit 78,5% des voix du collège des notables. Un candidat communiste recueille 13% des voix (Georges Marrane) et les gauches non-gaullistes avaient présenté le doyen Chatelet qui réunit des voix. Rien ne s'oppose alors à une lecture très présidentielle de la constitution. DG explique dans ses Mémoires d'espoir que la constitution n'était pour lui qu'un point de départ qui ne vaut que par l'application Après avoir opéré cette étape essentielle, DG va s'attaquer à l'autre question cruciale, la question algérienne Le règlement de la question algérienne. [...]
[...] Au sein même de l'UNR, on assiste à des départs de parlementaires. Ce malaise se retrouve chez les indépendants de la droit parlementaire (favorables à l'Algérie Française). C'est le début d'un long bras de fer entre DG et les partisans de cette Algérie Française. Les organisateurs du 13 mai 1958 songent à un nouveau mouvement qui écarterait le général. Le 20 janvier 1960, DG rappelle le général Massu qui avait critiqué la politique algérienne de DG dans un journal allemand (il le relève de son commandement) et cela entraine une flambée de violence à Alger (où il est très populaire). [...]
[...] Dans un premier temps, ses objectifs vont être de rétablir l'ordre en Algérie et de redonner le pouvoir aux autorités légales, ce qui suppose qu'il rassure les Européens comme les militaires. Ce sera l'objet de sa première visite du 4 au 7 juin 1958. Il prononcera le célèbre Je vous ai compris du balcon du gouvernement général à la foule du Forum. Au début il n'a pas parlé d'Algérie Française mais le troisième jour, à Mostaganem, il lance ce cri de vive l'Algérie Française pris par l'enthousiasme de la foule. [...]
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