Voici une fiche de révision sur la Chine depuis 1945 et la situation du pays, notamment son affirmation régionale et sa construction économique.
[...] La Chine défend une vision westphalienne traditionnelle de la puissance : l'État est pleinement souverain de son territoire, sans concurrence extérieure ni obstacle intérieur Elle s'appuie donc sur son hard power avec sa puissance militaire et son armée (2[ème] puissance militaire) + puissance nucléaire (sous-marins et porte-avions) + domaine spatial : en 2019 le rover « lapin de Jade 2 » parcourt la face cachée de la lune Elle développe aussi son soft power : organisation d'événements (JO d'hiver 2022 à Pékin) + crée des instituts Confucius depuis 2004 + diaspora + attire de nombreux étudiants chaque année. Mais une censure toujours présente Le président actuel Xi Jinping s'est proclamé président à vie en Vers la 1[ère] puissance en 2049 ? Le « Rêve chinois » cherche à être développé (référence au rêve américain de la guerre froide) avec le développement des nouvelles routes de la soie, la Chine présente une vision de long terme et un programme d'action à l'échelle mondiale. La Chine redessine la mondialisation à sa façon. [...]
[...] C'est grâce à son littoral que la Chine s'est ouverte sur le monde Mais des limites à cette puissance : les collectivités locales sont très endettées + tensions avec les fortes inégalités socio-économiques + problèmes environnementaux (pollution) + la politique de l'enfant unique et l'allongement de la durée de vie créera un papy-boom. Les impacts géopolitiques de la croissance économique chinoise Son collier de perles lui permet un accès maritime, la mer de Chine est aussi source de tensions avec le Vietnam, Taiwan et le Japon. Elle doit être l'interface pour le projet de « nouvelles routes de la soie ». La Chine change de paradigme de puissance D'une puissance westphalienne traditionnelle . [...]
[...] Mais la Chine est fragile : PIB faible, guerre civile reprend en 1946 remportée par les communistes, Mao proclame la RPC le 1[er] octobre 1949. Les nationalistes se réfugient à Taiwan. « L'URSS d'aujourd'hui, c'est la Chine de demain », Mao L'URSS est prestigieuse à la fin de la 2GM et envoie des techniciens en Chine pour soutenir Mao. Grâce à l'URSS, la production agricole chinoise se développe, un réseau ferroviaire est créé En 1950, un traité d'amitié est signé entre Staline et Mao bloc soviétique s'agrandit La Chine intervient en Corée et lui permet de s'imposer grâce à la tactique des « marées humaines ». [...]
[...] De Gaulle reconnait la Chine en 1964 De la révolution au réalisme La révolution culturelle L'échec du grand bond en avant crée une opposition. En 1966, Mao utilise ses gardes rouges endoctrinés par son « petit livre rouge » pour éliminer la dissidence (révolution culturelle). Mais les gardes rouges ravagent le pays. Dès 1968, les gardes rouges sont arrêtés et envoyés en rééducation dans des camps de travail la fin officielle de la révolution culturelle est proclamée en 1977. Rapprochement Chine-EU Zhou Enlai réussit pendant ce temps à faire avancer la Chine au niveau international se rapproche d'abord de Kissinger (conseiller des EU) en 1971 et négocie l'admission de la Chine à l'ONU à la place de Taiwan + en 1972, Nixon se rend en Chine Elle s'affirme aussi au niveau régional en soutenant les Khmers rouges au Cambodge. [...]
[...] En ZES sont ouvertes aux étrangers : Chine devient un pays atelier à bas coût et forte main d'œuvre qui attire les FTN. La Chine adhère à l'OMC en 2001, devient la 1[ère] destination des IDE, avec une croissance très rapide. Mais un frein au niveau politique Les réformes de Xiaoping doivent assurer la survie du système politique ; mais la Chine refuse une évolution comparable à celle de l'URSS et rejette la « 5[ème] modernisation » à propos de la démocratie. [...]
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