ce cours traite des caractères des guerres de Charles-Quint, des triomphes,
[...] Aux yeux de Charles-Quint les protestants sont des hérétiques. Un secrétaire de chancellerie a assumé le sac de Rome, avec le motif que la responsabilité revient en pape car il a agi non pas comme un pape, mais comme un souverain. Ca a entraîné la protestation d'ambassadeur du pape, qui ne nie pas les souillures de l'église, mais qui ne justifient pas le sacrilège, en plus sous prétexte de sacrilège purificateur. L'église était consciente des insuffisances du clergé. En 1528, la république de Gênes était traditionnellement pro-française, s'allie avec Charles-Quint, le roi de France cherche à tenter de récupérer Naples avec une flotte française qui subit un échec grâce à la flotte génoise qui est du côté de Charles-Quint. [...]
[...] Charles-Quint s'est affirmé comme dominant en Europe à travers des guerres menées, et par le contrôle de certains Etats. L'intervention militaire doit être conforme à l'empire et non seulement à un empire. L'intérêt de l'empire de Charles-Quint est de contrôler l'Italie du Nord car les communications entre l'Espagne et l'Allemagne se fait soit par le Pas de Calais (contrôlées par le roi d'Angleterre), soit par la Méditerranée, par l'Italie, qui reste membre de l'Empire. La présence en Italie du Nord ouvre la voie aux conflits avec la France qui a des revendications sur Milan car il y a du commerce très important avec Milan. [...]
[...] Souvent les arquebusiers étaient associés à des piquiers, des mercenaires engagés pour des rois étrangers. La cavalerie joue encore un rôle important, qui reste liée à l'aristocratie, mais des cavaliers mercenaires existent en Italie. Ces mercenaires cavaliers ont à leur tête un chef appelé « condottiere », capitaine d'une compagnie de cavaliers mercenaires. Ils ont des contrats avec un Etat, où on précise l'argent qu'on va leur payer, le condottiere se charge à fournir ses hommes en chevaux et équipements grâce à l'argent fourni par l'Etat. [...]
[...] En 1529 un nouveau traité de paix est fait « la paix des dames », et le mariage entre une sœur de Charles-Quint et François 1[er]. En 1530 Charles-Quint est couronné à Bologne dans le Nord de l'Italie, c'est un couronnement impérial, et la couronne impériale est remise par le pape. C'est l'apogée de la puissance de Charles-Quint dû aux conquêtes en Italie. [...]
[...] En 1516 François 1[er] et Charles I font un traîté, où Charles-Quint ne conteste pas les droits de François 1[er] sur Milan, et en échange François 1[er] renonce aux revendications françaises sur Naples. Après l'élection en 1519, le roi anglais Henri VIII a le choix entre s'allier avec Charles-Quint ou avec François 1[er]. La diplomatie aragonaise avait pensé aussi à un mariage anglais, ce qui fait que Charles-Quint est le neveu d'Henri VIII. C'est pour ça qu'Henri VIII s'est allié avec Charles-Quint pour parachever François 1[er]. Ce qui aboutit à des conflits militaires entre François 1[er] et Charles-Quint en Italie en 1521. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture