Les Cent-Jours

Thèmes abordés

Waterloo, abdication, Napoléon, Chabrol de Volvic, Cent-jours

Résumé du document

L'expression des « Cent-jours » a été inventée par le préfet de la Seine, Chabrol de Volvic lors du retour au pouvoir de Louis XVIII le 8 juillet 1815 pour qualifier l'éphémère retour de Napoléon Ier au pouvoir.
Les Cent-Jours désignent donc la période entre l'arrivée de Napoléon à Paris le 20 mars 1815 et sa seconde abdication le 22 juin 1815 qui marque la fin de l'Empire et des Guerres Napoléoniennes.
Il s'agit avant d'étudier cette période historique de rappeler dans quel contexte Napoléon fait son retour. En effet il a déjà dû abdiquer dans le passé le 6 avril 1814 après l'entrée des forces alliées (Autriche, Prusse) dans Paris. Avant cela, la Grande Armée napoléonienne s'était considérablement affaiblie notamment lors de la désastreuse campagne de Russie en 1812.

Extraits

[...] Le 8 juillet, Louis XVIII remonte sur le trône, c'est la seconde Restauration. Transition: Cette chute rapide de Napoléon et son emprisonnement à Sainte- Hélène vont contribuer à forger le mythe du héros romantique napoléonien. Une expérience des cent-jours dévastatrice pour la France mais qui achève le mythe napoléonien: L'empereur déchu laisse une France affaiblie moralement et physiquement: Les Cent-Jours auront eu des conséquences désastreuses pour la France: l'armée est anéantie, le traité de Paris du 20 novembre 1815 qui marque la défaite de la France impose de lourdes indemnités à payer aux Alliés et une occupation du territoire par les troupes étrangères pendant trois ans. [...]

[...] Exemple: il confie au libéral Benjamin Constant la rédaction d'une nouvelle Constitution, l'Acte additionnel. Des oppositions à ce retour croissantes: Napoléon fait face à la défiance des libéraux purs comme La Fayette qui critiquent ce libéralisme de façade mais aussi aux monarchistes menés par le duc d'Angoulême qui veulent rétablir Louis XVIII. Les grandes puissances européennes ne croient pas aux promesses de paix de Napoléon et à l'instauration d'un régime constitutionnel en France, elles ont peur de la reprise des guerres de conquête. [...]

[...] La défaite de la France et l'exil de Napoléon ont pour beaucoup été vécu comme un traumatisme. Exemple: Musset évoque ce mythe dans La Confession d'un enfant du siècle Conclusion: Les Cent-Jours ont donc constitué une parenthèse dans l'Histoire de France entre deux Restaurations mais elle a profondément marqué les Français et les Européens. En effet c'est durant cette période que prennent fin les Guerres Napoléoniennes et l'hégémonie de l'Empire français sur l'Europe. De retour à Paris le 20 mars 1815, Napoléon Ier doit faire face à une société profondément changée qui réclame plus de liberté, il est alors obligé d'afficher un certain libéralisme pour consolider son pouvoir mais les oppositions sont croissantes en France mais aussi dans le reste de l'Europe où les grandes puissances ont peur de ce retour éclair. [...]

[...] On peut donc se demander en quoi les Cent-Jours ont constitué un tournant pour l'avenir de la France et de l'Europe. D'abord nous verrons que le retour en France de Napoléon ne comble pas toutes ses espérances puis nous étudierons l'alliance des pays européens pour faire chuter Napoléon avant d'analyser toute la portée de l'expérience des Cent-Jours sur le Royaume de France mais aussi sur l'imaginaire collectif. Problématique: En quoi les cent-Jours ont-ils été un tournant pour l'avenir de la France et de l'Europe? [...]

[...] Les Cent-Jours désignent donc la période entre l'arrivée de Napoléon à Paris le 20 mars 1815 et sa seconde abdication le 22 juin 1815 qui marque la fin de l'Empire et des Guerres Napoléoniennes. Il s'agit avant d'étudier cette période historique de rappeler dans quel contexte Napoléon fait son retour. En effet il a déjà dû abdiquer dans le passé le 6 avril 1814 après l'entrée des forces alliées (Autriche, Prusse) dans Paris. Avant cela, la Grande Armée napoléonienne s'était considérablement affaiblie notamment lors de la désastreuse campagne de Russie en 1812. [...]