CEE, EU, 1973-1992, Allemagne réunifiée, Europe méridionale, guerre des Malouines, traité de Maastricht
Face à la crise : même si les chocs pétroliers ne l'atteignent pas en raison de ses gisements en mer du Nord, l'UK fait face à une crise structurelle, accentuée par des revendications sociales, et l'inintégration européenne.
Le « contrat social » des travaillistes 74-79 : les travaillistes réussissent à relancer l'économie en amorçant une politique de conciliation avec les syndicats dès 1974 : la rigueur est acceptée contre l'abrogation des lois antisyndicales et des nationalisations et des garanties contre les licenciements.
[...] Les débuts difficiles de la dame de fer (1979-1982) : Thatcher prône un libéralisme quasi absolu (l'Etat se cantonnant au contrôle de la monnaie). Une restructuration industrielle est mise en place (dénationalisation, fermetures des entreprises non rentables). Cependant, cette politique entraîne une baisse du PNB, une augmentation du chômage et des désordres sociaux (émeutes raciales de Brixton, Irlande). L'opposition se trouve même parfois dans ses propres rangs. La politique extérieure de Thatcher est une réussite : la participation à la CEE est abaissé, l'UK intervient favorablement dans la création de la Rhodésie (Zimbabwe) et la guerre des Malouines montre la détermination de Thatcher. [...]
[...] Cependant, l'échec du terrorisme urbain des Brigades Rouges amène le développement de la maffia, surtout dans le Sud. Le Portugal après la révolution des œillets : les échecs des guerres coloniales (Mozambique, Angola) entraînent la rébellion de quelques officiers qui mettent fin au régime dictatorial de Caetano, successeur de Salazar. La transition démocratique se fait plutôt bien mais les difficultés économiques subsistent. En plein tumulte politique, le Portugal réussit à intégrer la CEE en 1986. La Grèce après les colonels : l'invasion de Chypre par l'armée turque provoque la fin du régime des colonels en 1974. [...]
[...] De plus, l'intéressement européen à la CEE est faible comme en témoigne l'abstention aux élections européennes de 1979 : 40% d'abstention en UK). Le Parlement Européen garde d'ailleurs un rôle très effacé. De plus, la chute des dictatures d'Espagne, du Portugal et de la Grèce mènent à un élargissement du Marché Commun. Une nouvelle relance européenne (1985-1992) : la construction européenne continue, notamment avec Eurêka (programme européen de recherche) et Erasmus (programme d'échange universitaire). En 1985, L'Acte Unique semble relancer la politique sociale européenne sous l'impulsion de Jacques Delors, mais il n'en est rien. [...]
[...] L'alternance politique en action : la transmission du pouvoir entre Willy Brandt et Helmut Schmidt ne met pas fin au consensus SPD/FDP. Cependant, en 1982, le FDP s'allie au CDU et amène Helmut Kohl au pouvoir, tandis que les Verts entrent au Bundestag. En politique extérieure, Kohl s'ouvre à l'est en multipliant les contacts avec Moscou dès 1987. De plus, son intégration à la CEE et sa politique d'avant-garde vont mener l'Allemagne au premier rôle dans la crise du communisme des années 1989-1991. [...]
[...] Tandis que la Grèce tente de poursuivre son décollage économique, elle devient membre de la CEE en 1981. L'Espagne, de France à Felipe Gonzales : la dictature ne survit par à la mort de Franco et Juan Carlos, le roi d'Espagne, achemine celle-ci vers la démocratie après une courte période de transition. Cependant, les difficultés économiques espagnoles persistent, accentuée par les revendications régionales au pays basque (terrorisme de l'ETA) et en Catalogne. Les socialiste vont cependant mettre l'accent sur l'économie afin d'intégrer la CEE en 1986. [...]
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