Camillo Benso, Conte di Cavour, naquit à Turin le 10 août 1810 d'une famille de vieille noblesse piémontaise et genévoise. Giuseppe Garibaldi, lui, est né français à Nice le 4 juillet 1807 dans une famille niçoise et piémontaise de la classe moyenne.
Cavour abandonne rapidement une carrière militaire pour se tourner vers les affaires, l'économie, et pour finir la politique. Il tente d'appliquer ses idées libérales modernistes au Piémont, cherchant à allier libertés politiques et libertés économiques. Garibaldi, lui, s'engage très jeune comme marin. Ses voyages en Méditerranée et ses rencontres avec Barrault et Mazzini (en 1833) le rendirent certainement sensible au souffle révolutionnaire romantique de l'époque, et contribuèrent à son acquisition d'une conscience nationale italienne.
[...] Garibaldi, le mythe du révolutionnaire romantique Entre histoire et légende, un homme adulé: De son vivant déjà, Garibaldi était un personnage mythifié. Ses célèbres actions militaires pour l'unité italienne Chasseurs des Alpes, expédition des Mille à Marsala, etc son courage, son refus d'abdiquer devant l'ennemi, quelques épisodes qui suscitent l'émotion tels que la bataille de l'Aspromonte où le héros fut blessé par balle sont autant de facteurs qui contribuèrent à développer son aura. De plus, Garibaldi n'est pas que le héros de l'Italie, il a combattu pour d'autres causes, dans d'autres pays: en France (comme général de l'armée des Vosges jusqu'en 1871. [...]
[...] Cavour pousse le roi de Sardaigne, Charles-Albert, à déclarer la guerre à l'Autriche et à porter secours aux Lombards et aux Vénitiens insurgés. Mais les Piémontais sont battus en juillet 1848 (Custoza) et en mars 1849 (Novare). Malgré tout, le Piémont refuse de s'incliner devant l'Autriche et devient le symbole de la lutte nationale. En 1849, Garibaldi se distingue au service de l'éphémère République romaine, laïque et démocratique, février-30 juin 1849) dont il assure la défense après la fuite de Pie IX. [...]
[...] Garibaldi, lui, s'engage très jeune comme marin. Ses voyages en Méditerranée et ses rencontres avec Barrault et Mazzini (en 1833) le rendirent certainement sensible au souffle révolutionnaire romantique de l'époque, et contribuèrent à son acquisition d'une conscience nationale italienne. LES PREMIERS ENGAGEMENTS: Cavour, homme politique: à partir de 1847, l'action de Cavour devient plus politique: en 1847, il crée son journal Il Risorgimento (littéralement: renaissance vecteur de transmission de ses idées d'unification et de construction d'une nation italienne sous la couronne de Piémont-Sardaigne, et, en 1848, il est élu député. [...]
[...] Au cours de ces années, Garibaldi et la légion italienne (fondée en 1843) entrèrent dans la légende, notamment grâce à d'épiques combats comme lors du siège de Montevideo qui dura de 1843 jusqu'à 1851. En 1848, Garibaldi, apprenant l'évolution de la situation dans son pays et les aspirations nationales italiennes, décide de poursuivre son combat sous d'autres cieux. Le 15 avril 1848, c'était le départ. (G. Garibaldi, Mémoires d'un Chemise rouge) Le combat patriotique LE QUARANTOTTO ET LA REPUBLIQUE ROMAINE (1847-1849): En 1848, une vague révolutionnaire, partie de Sicile, enflamme la péninsule, entraînant les octrois de constitutions et de statuti. [...]
[...] Ainsi Cavour essayait-il de le présenter comme un homme avec un cœur d'or et une cervelle de bœuf (J. Grévy, Garibaldi) Les signes distinctifs du personnage: doté d'un physique remarquable, Garibaldi n'hésite pas à se mettre en scène. Il a d'ailleurs des traits vestimentaires très particuliers, pour la plupart acquis lors de son exil en Amérique Latine: le poncho, dont il ne se sépare jamais, et surtout la célèbre chemise rouge, dont l'adoption avait en fait été dictée par la nécessité l'habiller le plus économiquement possible la légion italienne. [...]
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