Fiche de cours sur la société américaine telle qu'elle se définit au cours du XXème siècle.
[...] Kammem, à côté d'une diversité ethnique, ce sont les ambivalences et couples contradictoires présents dans l'histoire, la société et la civilisation américaines qui explique la richesse et vivacité de sa culture. À la base il y a un pluralisme instable. Un champ conflictuel, une jungle culturelle qui ne trouve son unité que dans une sélection naturelle toujours renouvelée. De ce pluralisme organisé et instable sort une nation toujours en train de se faire. La poursuite du bonheur : pragmatisme, optimisme, frontières La culture américaine apprécie la technique : c'est ainsi fondamentalement une techno culture. [...]
[...] La culture fait réfléchir et empêche l'homme d'agir, d'où la méfiance par rapport aux connaissances livresques et les difficultés rencontrées ponctuellement par les artistes et créateurs L'optimisme est un autre trait qui découle de la confiance la technique. Il est aussi le produit de l'histoire et du développement du pays, thème du rêve américain, encouragement à l'action et pression du succès. Abondance et opportunité= deux grands ressorts du rêve américain, dont le revers est aussi le cauchemar technicien. Esprit de réforme = la société ne doit pas être bouleversée, elle peut changer. L'incarnation de cet état d'esprit, c'est l'Ouest. [...]
[...] L'Amérique, c'est l'action, et donc le rêve, promesses et réalités du succès. Liberté, égalité des chances. Success stories, self-made man, exempla L'Amérique passe pour récompenser les talents, la morale est sauve ainsi que le mythe d'un pays béni des dieux. Idée d'une société sans classes. L'image que cherche à donner d'elle-même l'Amérique, sa culture démocratique, individualiste et libéral est celle du meilleur des mondes . Fort individualisme, libre entreprise, matérialisme qui confine à l'aliénation. Preuve du succès personnel = quantité de biens . [...]
[...] Il n'y a pas de politique culturelle publique malgré la présence, instituée dans les années 60, d'une NEA (National Endowment of the Arts) dotée de quelques crédits fédéraux. État et municipalité peuvent financer. Au total, peu de soutien public. Certains arts souffrent du manque de soutien, la danse par exemple. Reste que la culture et les créateurs tirent du fonctionnement libéral du marché une grande partie de leur dynamisme. Renouveau des secteurs menacés : le cinéma a moins été tué par les télévisions qui n'a profité d'elle pour se renouveler et se développer Cycle de destruction créatrice propre au capitalisme, schéma du bernard-l'ermite. [...]
[...] Ce recyclage continu relie les marges de la société. Là encore le prix à payer pour ce dynamisme peut paraître élevé = loi du plus fort. Superficialité, insatisfaction, instabilité, solitude, anonymat, autodestruction. Culture de l'indifférence perte de sens d'une société désenchantée. La pression du succès engendre contre-pts déviants = gangue, violence. Pays fasciné par la violence. Pluralisme Le pluralisme est une qualité présente dès l'origine, multiples identités culturelles. E pluribus unum. Ce pluralisme fondateur provient aussi de la négociation entre individualisme et volonté d'adhésion à la construction collective nationale. [...]
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