Ouvrir une voie maritime entre la mer Méditerranée et la mer Rouge ne date pas d'aujourd'hui ni même du XIXe siècle. Ce projet a été conçu depuis l'antiquité, mais il ne s'agissait que d'une voie d'eau précaire. Le canal fut détruit, reconstruit, puis abandonné. Il faut attendre le XIXe siècle, 1820 exactement, pour voir réapparaitre l'idée d'un canal. Des travaux avaient été entrepris sous le directoire en 1804 mais une erreur de triangulation fit échouer le projet. Les mesures annonçaient une différence de 10 mètres entre les niveaux de la mer Méditerranée et la mer Rouge.
Ce sont alors les saint-simoniens qui eurent l'idée du projet. En 1833, Prosper Enfantin, un ingénieur et économiste français propose au vice-roi de l'époque, Méhémet Ali, le projet.
[...] ) ou frontière culturelle. Il faut savoir également si la frontière est liée à des questions économiques, politiques, sociales, etc. Le canal de Suez se trouve être à la croisée de l'Afrique, de l'Asie, de l'orient et de l'occident. A première vue il semble difficile d'y établir une frontière. Néanmoins, on peut effectivement parler de frontière, mais pas de la même manière selon les époques. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, il n'y a pas de frontière à proprement parler. [...]
[...] Ce débat entre frontière naturelle et frontière construite par l'homme a longtemps préoccupé les géographes et offre deux théories. L'une reconnaît l'existence d'accidents géographiques (marais, rivière/fleuve, lac, montagne/ligne de crêtes, océan) qui permettraient de marquer la séparation (D'une manière générale, le mot séparation désigne une action consistant à séparer quelque chose ou son résultat. Plus . ) naturelle entre des États, voire des peuples. L'autre théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie contempler, observer, examiner Dans le langage . [...]
[...] La concession obtenue par la compagnie devait prendre fin en 1968. Mais le 26 juillet 1956, le colonel Nasser, président de l'Egypte, devant le refus des Etats-Unis de financer la construction du barrage d'Assouan, décida de nationaliser le canal. Cette décision fut refusée par la France et la Grande-Bretagne. La France, Israël et le Royaume-Uni s'unissent contre l'Egypte et lancent l'opération de Suez. Mais devant la pression internationale, en particulier l'URSS et les Etats-Unis, les trois puissances durent retirer leurs troupes. [...]
[...] Les mesures annonçaient une différence de 10 mètres entre les niveaux de la mer Méditerranée et la mer Rouge. Ce sont alors les saint-simoniens qui ont l'idée du projet. En 1833, Prosper Enfantin, un ingénieur et économiste français propose au vice-roi de l'époque, Méhémet Ali, le projet. Mais celui-ci ne retient pas son intention. Cela ne décourage pas les saint-simoniens qui continuent leur travail sur le canal. Leur croyance en la viabilité de leur projet est telle, qu'ils fondent en 1846 une société d'étude pour le canal. [...]
[...] La réouverture du canal se fait le 5 juin 1975. Le trafic israélien y est désormais autorisé. Le canal franchit en tout quatre zones. Il va de Port-Saïd pour se terminer au port de Suez. Il passe par le lac Manzala, puis le lac Timsah, et atteint le lac Amers. Il mesure au total 164 km de long mètres de large et 11.70 mètres de profondeur (en 1869 il mesurait 7 à 8 mètres de profondeur, mais l'augmentation du trafic ainsi que celle de la taille des bateaux obligea la compagnie à revoir ces mesures). [...]
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