Colonie, espagnol, mexicain, Camino Real, pueblos
En 1823, la Californie possède 21 missions réparties de manière régulières sur la côte. Mais les autorités espagnoles voulaient que plus de gens s'installent en Californie pour en faire une véritable colonie de peuplement. En 1774 un soldat du nom de Juan Bautista de Anza essaya de frayer un chemin plus accessible an traversant le Desert de Sonoran. Ce nouveau passage lui permit d'arriver à la mission San Gabriel en 3 mois. L'année suivant il mena un groupe de 240 colons de Mexico à Monterey. Il accompagna également d'autre mexicains à s'installer à San Francisco.
[...] Il encouragea la création des «pueblos», les villes. Ces villes devaient assurer une partie de la production alimentaire qui elle même permettrait de nourrir les soldats. En échange de cette nourriture, les soldats eux protègent la ville. En familles créèrent le premier village du nom de San Jose ans plus tard, c'est la ville de Los Angeles qui fut créée par l'installation de 11 familles. La Californie n'était espagnol que nom, car la plupart des habitants étaient pauvres et des bas fonds du Mexico. [...]
[...] Monterey était le centre social et politique avec 950 habitants, concurrencé par Santa Barbara et ses 850 habitants. Les premiers californiens n'étaient pas blancs. Le métissage était fort entre mexicains, indiens et espagnols. La population étaient confinée sur une toute petite bande de terrain le long de la côte. Les missions étaient le point de départ du développement des villes. Les espagnols donnaient majoritairement des terres dans le milieu de la Californie, c'est pourquoi elle s'est plus développée dans le centre que dans le Nord ou le Sud. [...]
[...] Pour protéger les nouveaux habitants de Californie, l'Espagne fit construire des «presidios» ou des forts tout au long de la côte. La Californie était divisé en quatre presidios. Le presidio est en général construit aux alentour d'un port afin d'assurer sa protection. Et les forts étaient des endroits conçus pour la protection des missions contre les révoltes indiennes. Une longue route de terre, appelé Camino Real reliait les missions les unes aux autres. Les soldats n'avaient pas pour unique rôle de garder les missions. [...]
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