Winston (Spencer) Churchill, né en novembre 1874, est un descendant d'une célèbre famille aristocrate. Dans son enfance, Churchill a tendance à être indiscipliné : mal noté à l'école, il entre à Harrow School en 1888 et y débute une carrière militaire. Il obtient alors de meilleures notes et se démarque. Il a des relations très distantes avec ses parents : sa mère, Jennie Jerome, fille d'un milliardaire américain, ne le visite que très rarement. Avec son père, Randolph Churchill, homme politique prometteur, Winston n'a presque jamais de conversation (...)
[...] Le ministère tombe. Il réintègre, après avoir perdu son siège en 1922, le parti conservateur. Jusqu'en 1929, en tant que chancelier de l'Echiquier, Churchill sera très critiqué. Politiquement isolé, il écrit des ouvrages historiques, voyage et, comprenant très tôt que le conflit avec Hitler est inévitable. Après la déclaration de guerre, en mai 1940, Churchill devient Premier ministre. Dès lors et jusqu'à la victoire, il animera avec une volonté inflexible la résistance du peuple britannique. Par sa puissance de travail, son obstination, sa faculté d'inspirer l'espoir, malgré les échecs, il va devenir sans conteste un des principaux artisans de la victoire alliée. [...]
[...] C'est pendant la guerre des Boers (1899-1900) que Churchill s'illustre militairement : il montre une bravoure particulière face à l'ennemi et s'échappe d'un camp de prisonniers. Il continue jusqu'en juin 1900 ses exploits militaires qui lui valent alors une renommée et lui permettent, malgré son échec électoral de 1899, de remporter le siège d'Oldham. Il s'associe alors au parti Conservateur mais en 1904, désavoué par son propre parti, il le quitte pour rejoindre les libéraux et commencer une brillante carrière ministérielle. Sous-secrétaire d'État aux colonies (1905), ministre du Commerce (1908) et de l'Intérieur (1910). En 1911, il devient Premier lord de l'Amirauté. [...]
[...] Il obtient alors de meilleures notes et se démarque. Il a des relations très distantes avec ses parents : sa mère, Jennie Jerome, fille d'un milliardaire américain, ne le visite que très rarement. Avec son père, Randolph Churchill, homme politique prometteur, Winston n'a presque jamais de conversation. Malgré ce manque de contact, à la mort de son père, en 1895, Chuchill, qui n'a alors que vingt ans, a la certitude qu'il va mourir jeune et qu'il se doit donc de se faire une place le plus tôt possible dans le monde. [...]
[...] À la fin de la guerre, malgré ses tentatives, Churchill ne peut empêcher, à la conférence de Yalta (Ukraine), le partage de l'Europe entre Soviétiques et Américains. En 1945, le parti travailliste, représenté par Attlee, l'emporte aux élections. Mais Churchill, n'en demeure pas moins une personnalité internationale de premier plan : dans son discours de Fulton, première manifestation, du côté allié, de l'état de guerre froide, il évoque pour la première fois le rideau de fer séparant les deux blocs. [...]
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