Berlin, JFK, blocus, guerre froide, RFA
De 1947 à 1991, la guerre froide oppose les États-Unis à l'URSS. L'Europe, et en particulier l'Allemagne, est le principal théâtre de cet affrontement.
En quoi Berlin constitue-t-elle une ville-front de la guerre froide ? Nous répondrons à cette question en présentant d'abord la dimension géopolitique de cette lutte, puis sa dimension idéologique.
[...] En quoi Berlin constitue-t-elle une ville-front de la guerre froide ? Nous répondrons à cette question en présentant d'abord la dimension géopolitique de cette lutte, puis sa dimension idéologique. Un conflit géopolitique Une première crise : le blocus de Berlin Le passage Nous sommes fiers de partager . aussi inébranlable fait allusion aux événements qui ont marqué l'histoire de Berlin depuis 1945. Ville divisé (la conférence de Yalta) en quatre secteurs d'occupation militaire Mais, pour protester contre l'unification des trois zones occidentales, l'URSS décide le blocus de Berlin-Ouest à partir de juin 1948, en coupant toutes les voies d'accès terrestres ville [ . [...]
[...] Berlin-Ouest se trouve dans la première ; Berlin-Est dans la seconde. Le passage Ce qui est vrai . libre choix rappelle cette division politique de l'Allemagne, considérée par l'auteur comme une menace pour la paix. Une seconde crise : la construction du mur de Berlin Pour stopper l'émigration massive d'Est-Allemands vers la RFA en passant par Berlin, le gouvernement de RDA, soutenu par l'URSS, décide de construire le mur de Berlin, coupant ainsi la ville en deux Cependant . s'enfuir Tend de nouveau les relations américano-soviétiques : en juin 1963, le président J. [...]
[...] Berlin Il présente le mur, construit deux ans plus tôt, comme un aveu d'échec de la part du système communiste L'opposition de valeurs morales Kennedy invoque des principes moraux : Le bien défendu par les États-Unis s'opposant au mal, identifié au communisme un système pervers une offense envers l'humanité Il se présente comme un défenseur de la liberté en s'associant au sort des citoyens de Berlin Ich bin ein Berliner Conclusion Ce document est donc un des discours les plus emblématiques de la guerre froide. En effet, il nous montre que Berlin est au cœur de l'affrontement entre deux puissances et deux idéologies. Néanmoins, il est critiquable à plusieurs égards : il diabolise le communisme pour valoriser le modèle occidental, ce qui est lié au point de vue de l'auteur, leader du monde libre ; il arrive à contretemps dans l'évolution des relations Est-Ouest marquées, depuis 1963, par une volonté de détente. [...]
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