C'est à partir du 9e siècle que les territoires de la future Belgique vont commencer à s'affirmer, les principautés vont progressivement se créer et gagner en autonomie et en pouvoir.
[...] Les principautés sont florissantes, notamment celle de Flandres. Le développement de l'industrie et du commerce a également comme conséquence un véritable essor urbain, ces principautés sont très urbanisées : des centres urbains importants, véritables carrefours commerciaux prennent naissance auprès des voies de communication, au pied des châteaux où les populations peuvent aller chercher un refuge. Les secteurs industriels les plus porteurs n'ont pas vraiment évolués : nous retrouvons la métallurgie, la fabrication de draps et de toiles Mais il y a une nouveauté : des machines sont de plus en plus fréquemment utilisées pour augmenter la productivité, une augmentation de la productivité dont les surplus alimentent un commerce déjà prospère. [...]
[...] La Flandre est donc la première principauté à se constituer, elle deviendra une principauté puissante, que Baudoin II puis ses successeurs n'auront de cesse de vouloir étendre. Les territoires de la future Belgique vont progressivement se morceler en principautés autonomes, leurs limites seront fixées entre la fin du 12 e siècle et le milieu du 13e siècle et elles resteront les mêmes jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Ces principautés n'ont aucune unité linguistique, aucune unité politique. Une de ces principautés prendra rapidement un statut particulier : celle du Luxembourg. Au sein de chaque principauté domine un régime féodal. [...]
[...] Il n'est pas toujours facile de définir sa position politique lorsque l'on est situé à un carrefour européen. Du côté de l'ancienne Lotharingie, les principautés jouissent de plus de tranquillité, l'empire d'Allemagne est affaibli et ne remet pas en cause leur autonomie grandissante. Dans les principautés se mettent en place des assemblées représentatives, les villes détiennent de plus en plus de pouvoir, l'autonomie ressemble de plus en plus à l'indépendance. On s'aperçoit que naît au sein des principautés un certain sentiment patriotique. [...]
[...] Le pouvoir grandissant des marchands inquiète le reste de la population. Les tensions sont nombreuses mais cela ne va pas entraîner de changements notables dans l'attribution du pouvoir, les marchands restent dominants, et si certains membres des gens de métiers arrivent parfois à se hisser au plus près du pouvoir, il s'agit toujours des maîtres et jamais des ouvriers ou des apprentis. L'aristocratie urbaine ne voit pas son visage modifié. Le 14e siècle est également difficile dans bien d'autres domaines, les principautés qui doivent affronter des tensions internes doivent également se garantir face à des périls extérieurs. [...]
[...] Ces territoires seront annexés à l'empire allemand au début du 10e siècle. Les territoires de la future Belgique se trouvent à un carrefour d'influences, cette position a des effets négatifs : ces territoires se sont trouvés sur la route de toutes les invasions, mais également des effets bénéfiques, ces territoires sont tiraillés entre un royaume : le royaume de France et un empire : l'empire allemand, aux mains de dynasties qui connaissent de nombreuses difficultés et qui au cours du 9 e siècle commencent à connaître d'importantes difficultés, ces territoires vont profiter de ces difficultés pour gagner plus d'indépendance. [...]
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