Stalingrad, seconde guerre mondiale, Union Soviétique, Hitler, Berlin
La bataille de Stalingrad est une des plus célèbres batailles de tous les temps. Elle marquera un tournant dans la seconde guerre mondiale. Stalingrad, théâtre des combats les plus âpres de la guerre, marquera la résistance et le début de l'offensive soviétique. Cette offensive ne devait s'arrêter qu'à Berlin en avril 1945.
Jusque là, dans l'immense affrontement opposant l'Allemagne nazie à l'Union Soviétique, les deux dictateurs Staline et Hitler avaient cru que leurs propres volontés politiques suffiraient à apporter la victoire à ses armées.
[...] Nous avons fait seulement un prisonnier. Il est grièvement blessé. Il ne peut parler, ou bien, il fait semblant. Cependant, bâtiments après bâtiments, l'armée rouge est repoussée de la ville et elle ne tient plus que quelques secteurs le long de la Volga en novembre. Mais, cette semi-victoire est énormément couteuse pour les allemands . et pendant ce temps là, Joukov rassemble ses forces en vue d'une contre-attaque à l'extérieur. Le 19 novembre, Joukov déclencha son attaque. C'est un peu plus d'un million d'hommes et 1000 chars qui frappent au nord et au sud de la ville. [...]
[...] En août 1942, Hitler concentra ses troupes pour prendre la ville de Stalingrad. C'était un important nœud de communication sur la Volga, et une ville industrielle de premier choix. De plus, comme le nom de la ville l'indique, c'était ville de Staline, donc un important symbole du pouvoir soviétique qu'il serait bon de prendre pour doper la propagande. Hitler donna l'ordre à la VIème armée du général Friedrich Paulus de la prendre. Pendant ce temps là, le groupe d'armée B tenait la ligne au nord de la ville, alors que le groupe d'armée A dirigeait la ligne au sud de la ville, avec un écart de 380 km entre les deux armées tenu par une seule division motorisée allemande et quelques troupes alliés peu fiables et sous équipées. [...]
[...] Dans un carnet de note d'un soldat allemand, on peut lire : "Les commissaires politiques ont donné l'ordre à ces soldats russes de résister jusqu'à la mort. Ils ont d'ailleurs mis le feu au silo. Ce ne sont pas des hommes, mais des diables que ni les flammes ni les balles ne peuvent détruire. Si toutes les maisons de Stalingrad sont défendues de cette façon, aucun de nous ne rentrera en Allemagne . La résistance des russes dans le silo est brisée. A l'intérieur, on a trouvé quarante cadavres russes. La moitié d'entre eux étaient habillés en matelots. Ce sont des diables marins. [...]
[...] La VIème armée allemande est encerclée dans Stalingrad. Elle aurait pu éventuellement contre-attaquer vers le sud pour tenter de sortir mais Hitler refusa purement et simplement d'abandonner la ville ! Il voulait Stalingrad et décida de laisser Paulus à l'intérieur en attendant qu'un groupe blindé commandé par le général Hoth ne vienne délivrer les forces allemandes encerclées. Goering promet à Hitler que la luftwaffe (armée de l'air allemande) peut ravitailler les troupes encerclées par voie aérienne. Elle doit livrer pas moins de 500 tonnes de ravitaillement par jour . [...]
[...] Cette contre-attaque serait une grande manœuvre en tenaille pour encercler les forces nazies dans la ville, manœuvre démarrant au niveau des flancs mal protégés au nord et au sud de la cité. A partir de mi-septembre 1942, la bataille dans Stalingrad commence. La 62ème armée soviétique qui défend la ville s'accroche avec force. Chaque pâté de maison est transformé en bunker, derrière chaque mur se cache un tireur d'élite. La ville devient un immense champ de ruine où l'on en vient même à se battre à l'arme blanche. [...]
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