« L'AUTOPROMOTION DE LA PRESSE EN FRANCE (FIN DU XIXEDÉBUT DU XXE SIÈCLE) »
Benoît Lenoble : Cet article, tiré de la revue Le Temps des Médias, intitulé « L'autopromotion de la presse en France (fin du XIXe siècle – début XXe siècle » est écrit par Benoît Lenoble, historien contemporain et spécialiste de la presse. Cet article illustre les travaux de sa thèse intitulée « Le journal au temps du réclamisme. Presse, publicité et culture de classe en France (1963-1930) » soutenue en 2007 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Benoît Lenoble participa à plusieurs ouvrages collectifs portant sur la culture médiatique en France.
[...] Les ouvrages thématiques : l'auteur consulta également des ouvrages plus précis afin d'éclairer sa thématique comme le livre de Patrick Eveno sur l'Argent de la presse française des années 1920 à nos jours (2003) Les archives (source primaire) : l'auteur consulta de nombreuses archives (archives nationales dont il a numéroté les multiples dossiers sortis) afin de sonder, par exemple, les livres de dépenses, de comptabilité ou encore les procès-verbaux des conseils d'administration. Les archives de journaux : source primaire par excellence, l'auteur a fondé son analyse sur de multiples numéros de journaux afin de disposer de cas pratiques exacts. Ces sources composent la plus grande partie de ces sources utilisées. [...]
[...] Le cinéma parlant y met un terme. Une nouvelle stratégie publicitaire est trouvée : le parrainage. Patrons d'évènements, souvent sportifs, le journal appose son nom à un événement et a ainsi l'assurance d'une exclusivité médiatique et d'une publicité assurée. Malgré le coût important des frais publicitaires, la publicité est vitale à la presse (section 6). Les budgets publicitaires reflètent l'organisation précise des journaux en matière de publicité et l'avènement de la presse en tant qu'industrie à part entière. L'objectif premier est de conserver les lecteurs acquis. [...]
[...] Polydore Millaud fonde ce journal en 1866 et marque la scène médiatique par la publication de romans-feuilletons afin de faire face à la concurrence. Ces événements familiers ne sont pas les seuls supports publicitaires, il subsiste également la distribution de médailles commémoratives ou honorifiques : le journal tend alors à jouer un rôle patriotique et citoyen afin de toucher ses lecteurs. Néanmoins, l'après-guerre entraîne la densification des réseaux de vente et force la presse à jouer sur l'innovation. L'apparition de jeux-concours et des manifestations publiques sont un succès qui n'est pas le fruit du Journal mais du Petit Parisien (1903). [...]
[...] « L'AUTOPROMOTION DE LA PRESSE EN FRANCE (FIN DU XIXEDÉBUT DU XXE SIÈCLE) » Benoît Lenoble Cet article, tiré de la revue Le Temps des Médias, intitulé « L'autopromotion de la presse en France (fin du XIXe siècle - début XXe siècle » est écrit par Benoît Lenoble, historien contemporain et spécialiste de la presse. Cet article illustre les travaux de sa thèse intitulée « Le journal au temps du réclamisme. Presse, publicité et culture de classe en France (1963-1930) » soutenue en 2007 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. [...]
[...] Enfin, les multiples supports publicitaires plébiscités par la presse sont reflètent également la communauté populaire liée à l'émergence des journaux populaires et de leurs stratégies (jeux-concours . Par l'achat d'un journal, le lecteur adhère à toute une communauté imaginaire. En cela, la presse s'érige en un espace public moderne dans lequel le lecteur participe, avec la presse, à l'émergence d'une véritable culture médiatique de masse. Enfin, pour subsister, la presse doit composer également avec d'autres médias pour assurer également sa publicité (radio). [...]
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