Industries mécaniques, métallurgique, chimique, taxis de la Marne, secteur textile
Tout d'abord, en ce qui concerne les aspects positifs de la guerre, qu'on a tendance à oublier :
Elle a eu des effets positifs sur l'évolution technique de la France et cela dans les industries mécaniques, métallurgique et chimique, c'est à dire des secteurs qui ont été liés directement à la guerre. Ce sont des industries qu'on qualifiera d'armement, avec une production très importante (ex : production de chars dans l'industrie mécanique, production d'obus ou encore d'explosifs).
[...] La production automobile est alors passée au 2nd plan dans les entreprises, sachant que la priorité a été donnée à une production militaire très diversifiée. Les usines françaises ont fabriqué autant des camions, que des ambulances, mais surtout des obus ou des chars. Renault s'est donc lancé dans la construction de véhicules militaires, avec les fameux chars Renault. Grâce aux commandes de l'Etat, le chiffre d'affaires de Renault s'est multiplié par 5 durant la guerre. La guerre a donc été un puissant facteur de croissance et de fortune de l'entreprise. Louis Renault est alors devenu le 1er industriel en France. [...]
[...] Le bilan général de la 1ère Guerre Mondiale en France Ce bilan général de la guerre, fait en 1918, est qualifié de sombre. Mais il ne fut pas entièrement négatif, même s'il ne faut jamais surestimer les aspects positifs. I. Les aspects positifs à travers les secteurs industriels Tout d'abord, en ce qui concerne les aspects positifs de la guerre, qu'on a tendance à oublier : Elle a eu des effets positifs sur l'évolution technique de la France et cela dans les industries mécaniques, métallurgique et chimique, c'est à dire des secteurs qui ont été liés directement à la guerre. [...]
[...] Elle a la particularité d'avoir détenu la 1ère boite de vitesse. Son entreprise va vraiment vite évoluer. En 1905, la production en série de taxis est lancé, appelés les taxis de la Marne qui va être mise en place, ils vont être utilisés pour transporter les hommes sur le front ou les blessés. II. L'évolution de Renault, Citroën, Peugeot, St-Gobin et Le Creusot grâce à la guerre A la veille de la guerre, en 1913, Renault fabriquait déjà voitures dans ses usines en utilisant employés. [...]
[...] Il faut enfin ajouter l'importance du bilan matériel, qui est très lourd. On a 10 départements qui ont été partiellement ou totalement dévastés par les opérations militaires. On a l'idée de destruction des habitations, qu'il faudra reconstruire, les terres agricoles, qu'il faut remettre en activité, mais encore, tout ce qui est les voies de communications (routes, voies ferrées, canaux, qui sont sinistrés). Le bilan de la guerre est négatif. Les réussites ne peuvent jamais compenser les pertes humaines et matérielles. [...]
[...] En effet, le bilan négatif l'a emporté de très loin dans ce bilan global de l'économie, c'est pourquoi on parle de période sombre. D'une part on a assisté à une baisse importante (plus de la moitié) de la production industrielle dans les secteurs qui n'étaient pas liés à la guerre, comme par exemple le secteur textile. On a aussi assisté à la chute de la production agricole. Par ailleurs, il ne faut jamais oublier dans les aspects négatifs les dommages humains, qui jouent un poids sur l'économie. [...]
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