L'enjeu pour l'Etat français a été de développer les forces productives de «l'entre front». La guerre était censée être courte mais a été longue. L'enjeu était aussi de gagner dans les structures sociales.
Mobilisation des esprits: maintenir le moral et bourrage de crâne, fausses nouvelles plus mensonges destinés à ne pas désespérer la population.
La censure occasionne dans les journaux des pages blanches.
[...] La première guerre mondiale est la première où l'on meure au front et pas derrière. Avant c'était de malnutrition, en 1914 et aujourd'hui ce sont les obus et gueules cassées Mobilisation des esprits avec mobilisation économique. mobilisation totale de l'économie Cette guerre totale a mobilisé de façon inédite les entreprises et ce que le socialiste Albert Thomas dit la grande famille industrielle de la France Dans la perspective d'une guerre courte, l'effort de guerre n'aura été que ponctuel dans la réalité l'effort de guerre a dû être planifié. [...]
[...] Réflexes machistes bourgeois et ouvriers ont été les mêmes. N'a pas desserré l'étau juridique qui maintenait les femmes en mineurs. Ce n'est que progressivement que les lois de la maternité 1909 qui interdisaient aux employeurs de rompre le contrat de travail des semaines de couches légales sont déclarées obligatoires. Ce n'est qu'en 1907, que les femmes ont le droit de siéger dans les tribunaux prud'hommes. Les milieux de l'enseignement, postes plus élevés assurent des formations incomplètes. Idée de parité n'existe pas le droit au travail féminin reste totalement sous contrôle avant période des 30 Glorieuses. [...]
[...] A la dernière guerre de 1871, la France a payé. Fin 1ère guerre mondiale, créances entre les différents pays = cercle vicieux. Contestation des fortunes de profiteurs de guerre. Logique contre union sacrée, grandes grèves en 1919, conduit à contester gel des salaires, revendications sociales, gelées par temps de conflits Exemple journées de 8h, retraite, assurance contre le chômage. Il y a toute une insatisfaction de la classe ouvrière, portée par la CGT qui s'érige contre une société. La CGT adopte point de vue révolutionnaire qui l'exclut de tout compromis. [...]
[...] A été poursuivi par Louis Loucheur (polytechnicien), qui était l'expert de Clemenceau. Révélateur du rôle des élites, prônait une intervention sélective dans les affaires économiques. Ce capitalisme a fondé désormais une logique de collaboration et non plus de domination de l'Etat sur les entreprises. Etienne Clementel centralien fut nommé ministre du commerce en 1916 et a eu à négocier les exportations. L'Etat français voit son rôle étendu, la logique étant la victoire, d'une validation cette impulsion, on la retrouve dans l'organisation du travail. Comment les conséquences se sont-elles organisées ? [...]
[...] Cette logique va la mettre entre parenthèses en 1914-1918. Protectionnisme et développement particulier des colonies étaient des entorses. L'Etat est devenu l'interlocuteur exclusif et l'initiateur des objectifs économiques pour les patrons. Les personnalités qui les ont assuré avaient quelque légitimité à faire partager leurs objectifs. L'Etat a passé des commandes privées. La 1ère guerre mondiale a vu le développement de la superficie de l'usine. Chez Renault employés en 1914 quadruplé en 4 ans et les femmes on est passé de 141 à 3600 En 1915 Albert Thomas a été appelé par le ministre de la guerre Alexandre Millerand. [...]
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