A l'ouest de Paris s'élevait une colline que les parisiens appelaient MONTAGNE DE CHAILLOT. Il y a de cela quatre siècles, elle était couverte de vignes et de jardins qui descendaient jusqu'aux Tuileries.
1628: MARIE DE MEDICIS, désireuse de prolonger la perspective des Tuileries, y fit ouvrir une allée jusqu'à notre actuel Rond-point des Champs-Elysées. Baptisée le GRAND COURS, elle fut prolongée cent ans plus tard jusqu'au sommet de là colline. Un demi-siècle après, en 1772, elle atteindra le PONT DE NEUILLY.
L'architecte SOUFFLOT, trouvant la pente trop raide, ordonne que l'on rase le sommet de la MONTAGNE DE CHAILLOT. Les travaux commencent en 1774 : la montagne y perdra 16m de hauteur.
1806: NAPOLEON veut élever un gigantesque monument à la gloire de la GRANDE ARMEE. Mais, où le mettre? L'Empereur a une préférence pour la place de la Bastille. Après divers emplacements, on lui propose de faire dresser ce monument au sommet de la montagne de Chaillot où il deviendrait le centre d'un nouveau quartier aristocratique. Le problème de l'emplacement du monument ainsi résolu, restait à décider de sa forme. Parmi les projets soumis à L'Empereur figurait celui d'un immense éléphant, symbole de la campagne d'Egypte, qui cracherait de l'eau par sa trompe et dont les flancs abriteraient un musée militaire. Ce pachyderme de 24m de hauteur serait coulé en bronze avec le métal des canons pris à la bataille de FRIEDLAND; il serait entouré de vingt-quatre bas reliefs de marbre illustrant les sciences et les arts. On en fit un modèle en plâtre qu'on installa Place de la Bastille pour que les Parisiens puissent l'admirer (Décret impérial du 24 février 1811). (...)
[...] Gabriel BOISSY et BINET VALMER, il est décidé qu'une flamme éternelle brûlera sous l'Arc, afin de commémorer le sacrifice de nos morts juin 1940 _ Les Allemands y défilent en vainqueurs août 1944 _ Effaçant quatre années d'humiliation et de deuils, ce sera le défilé triomphal de tout le peuple de Paris descendant les Champs- Elysées derrière le Général de GAULLE et les principales personnalités de la France Libre, L'arc n'est pourtant pas achevé: il lui manque un couronnement Quel groupe de statues va-t-on placer à son sommet: un aigle entouré de soldats? La France assise sur un lion? Le char de la patrie tiré par quatre chevaux? Lorsqu'en 1840, les cendres de Napoléon ramenées de Sainte-Hélène doivent passer sous l'Arc de Triomphe, on construit à la hâte, en bois et en plâtre, un groupe représentant Napoléon sur un trophée d'armes conquises et entouré des attributs de la victoire Il ne durera que le temps de la cérémonie. [...]
[...] 1628: MARIE DE MEDICIS, désireuse de prolonger la perspective des Tuileries, y fit ouvrir une allée jusqu'à notre actuel Rond-point des Champs-Elysées. Baptisée le GRAND COURS, elle fut prolongée cent ans plus tard jusqu'au sommet de là colline. Un demi-siècle après, en 1772, elle atteindra le PONT DE NEUILLY. L'architecte SOUFFLOT, trouvant la pente trop raide, ordonne que l'on rase le sommet de la MONTAGNE DE CHAILLOT. Les travaux commencent en 1774 : la montagne y perdra 16m de hauteur. 1806: NAPOLEON veut élever un gigantesque monument à la gloire de la GRANDE ARMEE. Mais, où le mettre? [...]
[...] L'Empereur a une préférence pour la place de la Bastille. Après divers emplacements, on lui propose de faire dresser ce monument au sommet de la montagne de Chaillot où il deviendrait le centre d'un nouveau quartier aristocratique. Le problème de l'emplacement du monument ainsi résolu, restait à décider de sa forme. Parmi les projets soumis à L'Empereur figurait celui d'un immense éléphant, symbole de la campagne d'Egypte, qui cracherait de l'eau par sa trompe et dont les flancs abriteraient un musée militaire. [...]
[...] En 1807, le projet de l'architecte CHALGRIN sera retenu parmi tous les autres. Il était temps: les fondations commençaient à sortir de terre. Trois ans plus tard, les travaux n'étaient guère avancés. Colère de Napoléon qui aurait voulu que l'Arc triomphal fut achevé pour son mariage avec Marie-Louise. A L'Empereur rien d'impossible! Il décide de faire édifier un faux Arc de Triomphe, bâti comme un décor de théâtre, en charpente de bois et en toiles peintes. En vingt jours, le simulacre est terminé. [...]
[...] Le peintre LAFFITE y dessine même quelque bas- reliefs en trompe l'œil. Le lendemain de l'entrée officielle de l'impératrice, le décor sera détruit. Il avait coûté francs. Les travaux sont abandonnés pendant près de dix ans, de 1814 à 1823, date à laquelle Louis XVIII décida que l'Arc serait terminé. Les piliers montent, on termine la voûte. Les travaux seront interrompus une fois encore par la Révolution de Juillet, mais reprendrons dès l'avènement de Louis-Philippe. Enfin, le 29 juillet 1836, l'Arc commencé depuis trente ans, est inauguré. [...]
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