Le 17 février 1920, une inconnue tente de se suicider en sautant d'un pont de Berlin. Sauvée in extremis, la jeune femme refuse de livrer son identité mais ses quelques paroles laissent distinguer aux enquêteurs un fort accent slave. Placée dans un asile, elle y est traitée comme une amnésique. C'est une autre patiente de l'hôpital qui va faire naitre l'une des plus grandes légendes historiques. Elle prétend reconnaitre en l'inconnue de Berlin l'une des filles du tsar déchu Nicolas II. Interrogée, l'intéressée confirme qu'elle est Anastasia. Celle-ci aurait donc réchappé au massacre de toute sa famille organisé par les bolcheviks.
[...] Le clan Romanov y assiste. Seul le patriarche Alexis II est absent, car l'Église orthodoxe ne reconnaît pas les dépouilles. Deux ans plus tard, la famille exterminée est canonisée. En juillet 2007, de nouvelles fouilles mettent au jour deux corps qui sont identifiés comme ceux du tsarévitch et de la princesse Maria selon les résultats de nouvelles analyses ADN. Elles permettent de dévoiler une autre mystification de l'histoire, celle de Michael Goleniewski. Cet officier des services de renseignements polonais, passé en RFA en 1961, a en effet toujours prétendu être le petit Alexis Romanov. [...]
[...] L'inconnue part s'installer aux États-Unis en 1929 et se fait appeler Anna Anderson. Elle meurt en Deux ans plus Alexis d'Anjou, prince de Durazzo, publie un livre dans lequel il prétend être l'arrière-petit-fils de Nicolas II par sa grand-mère, la grande-duchesse Maria, autre survivante du massacre. En 1991, le président russe Boris Eltsine fait rechercher les corps de la famille royale aux alentours d'Iekaterinbourg. Grâce la lecture du rapport secret du bourreau Iourovski, les restes de cinq cadavres sont localisés dans un puits de mine inondé. [...]
[...] Il serait donc tout fait possible que l'inconnue de Berlin soit Anastasia. D'ailleurs, lors de son examen médical, certains détails frappent les docteurs, comme une déformation au pied identique celle de la grande-duchesse et quelques blessures probablement héritées du massacre de la villa Ipatiev. Les déclarations des enfants du docteur Botkine, le médecin du tsar, sont formelles : ils sont face Anastasia qu'ils ont bien connue dans le passé. De plus, l'équipe médicale constate que sa patiente est pleine de distinction et sait bien des choses sur l'ancienne famille impériale. [...]
[...] Anastasia - 1920 Le 17 février 1920, une inconnue tente de se suicider en sautant d'un pont de Berlin. Sauvée in extremis, la jeune femme refuse de livrer son identité, mais ses quelques paroles laissent distinguer aux enquêteurs un fort accent slave. Placée dans lui asile, elle y est traitée comme une amnésique. C'est une autre patiente de l'hôpital qui va faire naître l'une des plus grandes légendes historiques. Elle prétend reconnaître en l'inconnue de Berlin l'une des filles du tsar déchu Nicolas II. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture